P-au-P, 19 mars 2018 [AlterPresse] --- Une séance au sénat est annoncée, pour le mardi 20 mars, autour du dossier de dilapidation des fonds PetroCaribe, apprend l’agence en ligne AlterPresse.


À l’issue de la retraite parlementaire, du lundi 12 au jeudi 15 mars, des sénateurs se sont mis d’accord pour se retrouver en séance, le mardi 20 mars, afin de mettre en débat le contenu du procès-verbal de la séance du 31 janvier 2018, qui s’est poursuivie jusqu’au 1er février 2018.
Cette information a été communiquée par le président du sénat, Joseph Lambert, qui intervenait dans les médias, après la retraite.
La résolution, adoptée à cette retraite, demande aux sénateurs de « participer à la séance plénière du 20 mars (2018), avec tout l’effectif nécessaire du sénat et de respecter strictement les jours et les heures de séance ».
Lors d’une séance quasi clandestine, réalisée dans la soirée du 1er février 2018, a été adoptée une résolution renvoyant à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Csc/ca) le rapport de la commission sénatoriale spéciale chargée d’approfondir l’enquête sur l’utilisation de ces fonds. De plus cette résolution suspecte du 1er février 2018 a été publiée, le vendredi 16 février, dans le journal officiel « Le Moniteur », par le président Jovenel Moïse.
L’assemblée des sénateurs, dominée par des membres du Parti haïtien tèt kale (Pht, au pouvoir) et alliés, déclare être en droit de demander à la Csc/ca d’ « effectuer une vérification, une analyse et un examen approfondis de la gestion des fonds PetroCaribe au cours de la période allant de septembre 2008 à septembre 2016 ».
Par contre diverses organisations, notamment de droits humains, continuent de vouloir emprunter plutôt la voie des tribunaux. Plus d’une trentaine de plaintes, relatives à la gestion des fonds PetroCaribe, sont déjà déposées, depuis janvier 2018, auprès du cabinet d’instruction, près le tribunal civil de Port-au-Prince.
Les sénateurs sont également appelés à se présenter, au palais législatif, tous les jours prévus pour la tenue des séances, à respecter les prescrits des règlements intérieurs, le président de la séance et le bureau ainsi que la publication de la liste de tous les sénateurs présents et absents des séances, selon Lambert.
La retraite devait permettre de trouver des voies de solution en vue d’un fonctionnement « régulier, harmonieux et serein » du sénat de la république, rappelle-t-il, indiquant qu’il y avait 21 sénateurs (sur 29 sénateurs) présents lors de cette retraite.
Le rapport sur la dilapidation de plus de 3 milliards de dollars américains des fonds PetroCaribe, prêtés à des conditions préférentielles par le Venezuela à Haïti, a été mis en discussion le mercredi 31 janvier 2018, après son dépôt au sénat le 14 novembre 2017.

 

Le Président de la République visite le Projet d’Expansion du Parc Industriel Métropolitain (PEPIM)*
NOTE OFFICIELLE
Port-au-Prince, jeudi 15 Mars 2018.- Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, accompagné du Directeur Général de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI), M. José Bernard Schettini, a visité, le jeudi 15 Mars 2018, le Projet d’Expansion du Parc Industriel Métropolitain (PEPIM).

La Phase I du projet consiste en la construction de six bâtiments dont deux factories d’une superficie totale de 32,361 mètres carrés et 1.9 kilomètres de routes et de services de base. La phase II comprend la construction de cinq bâtiments dont trois factories d’une superficie totale de 56,836 mètres carrés.

Ces importants travaux devront permettre à la SONAPI de développer ses capacités en matière d’infrastructures, d’attirer le maximum d’investisseurs dans l’industrie textile et de créer 10,000 nouveaux emplois d’ici la fin de l’année 2019.

Suite à la visite guidée des sites en construction, le Président Jovenel Moise qui demeure convaincu que la création d’emplois durables à travers le pays constitue la clé qui ouvrira la porte du développement national, dit s’engager à créer au cours de son quinquennat les conditions nécessaires devant permettre aux hommes et femmes d’affaires tant nationaux qu’internationaux de multiplier des investissements en Haïti.