AHP, 18 Juillet - Les deux sénateurs du Sud-est sont à couteaux tirés depuis plusieurs jours, après les accusations du Sénateur Lambert selon lesquelles, son collègue aurait détourné un groupe électrogène appartenant au Sénat. Ce qui a provoqué une réplique cinglante de la part de Ricard Pierre :
 


“La résidence secondaire du président du Sénat coûte à l’Etat près de 8 millions de gourdes par an”, révèle-t-il. Ce que Joseph Lambert a dû admettre, tout en tentant de banaliser l’information, en indiquant que d’autres autorités loueraient des maisons tout aussi cher.
 
Mais, pire, des secteurs tentent de faire croire que Joseph Lambert aurait acheté cette résidence secondaire qu’il habite pour la louer à l’Etat.
 
D’autre part, après le président du Sénat Joseph Lambert qui a fait état d’attaques verbales contre le parlement, son homologue à la chambre basse Gary Bodeau affirme être au courant de menaces qui viseraient à incendier le palais législatif, tout en restant dans le vague et refusant d’identifier d’où viennent ces menaces.
Cependant une séance programmée récemment n’a pu se tenir, plusieurs députés se seraient déclarés inquiets pour leur sécurité, selon Gary Bodeau qui n’écarte pas la possibilité de clôturer la session prématurément.
 Par ailleurs, le président de la chambre basse, Gary Bodeau dit croire que le chef du prochain gouvernement devra être une personnalité de bon commerce et au tempérament rassembleur.
Selon lui, il faudra supprimer les privilèges accordés à des hommes d’affaires qui bénéficient de plus de 9 milliards de gourdes de franchise.

Le président de la République, Jovenel Moise devait avoir d’autres rencontres en fin de la semaine dernière, notamment avec les organisations de droits humains autour du choix d’un nouveau premier ministre.
L’une des porte-parole de la présidence, Tamara Orion a redit, le jeudi 19 juillet,, que le président s’engage à mener une large concertation dans le cadre de la désignation du prochain chef du gouvernement.

 Par ailleurs, la Fédération nationale des maires haïtiens demande à participer dans le choix du prochain premier ministre, qui devrait se montrer sensible à la cause des collectivités territoriales. La problématique du développement local doit être prise en compte dans le programme du prochain gouvernement.