AHP) - Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jean Renel Sénatus, a démenti toutes informations selon lesquelles le Parquet serait en train de poursuivre des citoyens pour « complot contre la sureté de l'Etat ».

Nous n'avons pas engagé de poursuite pour complot contre la sureté de l'Etat, a-t-il dit.

Les responsables d'organisations de droits humains affirment, elles aussi, ne pas voir clair dans ce dossier et demandent des explications.

Le directeur exécutif du Réseau National de Défense de Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, dit voir dans la dénonciation des gouvernements haïtien et dominicain une manœuvre visant à manipuler l'opinion publique.

C'est quelque chose d'invraisemblable, a-t-il dit, se demandant comment un général dominicain à la retraite peut penser renverser un gouvernement haïtien protégé par une force onusienne d'occupation.

Il s'agit, selon lui, d'une tentative de manipulation de l'opinion publique en vue de persécuter des opposants politiques.

Le secrétaire exécutif de la Plateforme des Organisations de Droits Humains (POHDN), Anthonal Mortimé, dit lui aussi douter de la véracité de la dénonciation des gouvernements des deux pays.

Cela ressemble, selon lui, à une manœuvre de nature à détourner l'attention des populations de leurs vrais problèmes. Ce n'est pas le moment, a-t-il dit, de créer des événements pour occuper l'esprit de la population mais celui de le servir.

Le citoyen Pierre E. Kanzki, accusé de complot contre le président Joseph Michel Martelly, a rejeté toutes les accusations jugées injustes portées contre sa personne, spécialement celle de comploter contre la Sureté de l'État Haïtien.

"J'ai participé activement aux côtés de notre ami mutuel Wyclef Jean, à l'élection du Président Martelly, et je me vois difficilement du jour au lendemain me retourner contre notre candidat pour qui j'ai déployé tant d'efforts et avec tant d'enthousiasme", a indiqué dans une note de presse Pierre E. Kanzki.