Port-au-Prince, le 2 juillet 2015- (AHP) – La République dominicaine a commis une nouvelle violation des droits de l'homme et des convenions internationales, en débarquant en pleine nuit mercredi (1er juillet) à la frontière de Malpasse, un groupe de migrants haïtiens considérés en situation irrégulière sur le territoire dominicain.
Arrêtés tôt dans la matinée, ils ont voyagé pendant environ 15 heures dans des conditions pénibles et inhumaines et sans possibilité pour eux de manger et de boire, a indiqué le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Rotchild François Junior, rapportant les propos des déportés.
Le groupe comprenait 5 hommes, 8 femmes et 8 enfants dont 4 sont nés de l'autre côté de la frontière. Ces migrants avaient, pour la plupart, des documents légaux fournis par les autorités dominicaines.
Dans un communiqué, le premier ministre Evans Paul a dénoncé une grave violation de droits humains.
Les rapatriés ont été accueillis par une délégation gouvernementale conduite par le premier ministre Evans Paul et comprenant également les ministres de l'intérieur Ariel Henry et de la communication Rotchild François Junior ainsi que le directeur du Fonds d'Assistance Economique et Sociale FAES, Léon Ronsard Saint-Cyr.
Le chef du gouvernement a réitéré son appel à la solidarité nationale en vue, suivant les instructions du président Michel Martelly, d'offrir un accueil digne et respectueux aux compatriotes.