Dans le cadre des efforts du gouvernement pour un recadrage du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) en vue d'atteindre de meilleurs résultats, le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a identifié, au cours d'un processus d'audit interne en cours, plusieurs écoles ayant deux sources de financement différentes pour des enfants bénéficiant de la subvention scolaire. D'autres formes d'irrégularités ont été aussi constatées dans les différents départements.


Ainsi, une centaine d'écoles (voir liste en annexe) se trouvant dans le bas et le haut Artibonite sont clairement identifiées dans cette catégorie que l'on pourrait déjà qualifier de fraude. En d'autres termes, un enfant est à la fois subventionné par le PSUGO et par le Programme d'Education pour Tous (EPT).
En attendant que le dossier soit transmis à l'Unité de lutte contre la corruption (ULCC) pour suite, le MENFP invite les chefs d'établissements concernés à se présenter immédiatement à la Direction départementale d'éducation de l'Artibonite (DDEA) aux fins de faire le point sur ces anomalies graves constatées. Un délai expirant au mercredi 15 avril est accordé en ce sens à ces directeurs. Passée cette période, l'ULCC sera officiellement saisie du dossier pour les suites utiles.
Le MENFP profite pour rappeler aux directeurs d'établissements scolaires impliqués dans le PSUGO que le paiement de la troisième tranche est complété à 90 %. Le retard pris pour les écoles restantes est dû, entre autres, au processus d'audit interne en cours. Le MENFP confirme que toutes les dispositions sont prises en vue de boucler cette étape dans le meilleur délai.
Par ailleurs, le ministère rappelle que les listes d'écoles faisant partie du PSUGO, depuis son lancement en 2011 à date, avec les tranches de fonds payées, sont disponibles sur le site du ministère : www.menfp.gouv.ht
Sous peu, le ministère publiera un document complet contenant toutes ces informations par département et par école qui sera distribué notamment dans les médias.
Le MENFP réaffirme sa volonté à assainir la gestion du PSUGO, conformément aux engagements du gouvernement en matière de lutte contre la corruption.