"Un jour je suis entré dans cette bibliothèque de ma tante, je n’ai pas compris les livres que je lisais, mais j’ai continué quand même", raconte-t-il. "C’est un exercice assez excitant, de lire des mots qu’on ne comprend pas et d’aller jusqu’au bout ! Ça fait un chant incroyable, une sorte d’opacité qu’on garde à l’intérieur, qui nous permet plus tard de lire des livres plus difficiles sans laisser tomber."
Comment parvient-il à respirer en cette période compliquée ? "Oh, je respire très bien : je lis, j’écris… Et je ne suis pas obligé de m’excuser si je n’appelle pas quelqu’un ou si je ne vois pas quelqu’un ! Les timides sont heureux par ce temps-là, ceux qui veulent passer incognito, ou passer leur vie dans leur baignoire, comme moi. À lire et à rêver."