Au moment où une catégorie d’ Haïtiens/nes en proie à des difficultés économiques de tout ordre et craignant pour leur vie, subissent la pire humiliation de leur existence à l’extérieur, un groupe de femmes conzés (KOREFE-KEP) pensent pouvoir soutenir le PM de facto Ariel Henry dans son projet illégitime de formation d’un KEP-Dermalog2, au beau milieu d’une recrudescence de l’insécurité, pour venir accoucher tèt kale des élections générales frauduleuses pour perpétuer la corruption, le vol, l’impunité et contraindre le peuple à l’exil, comme c’est actuellement le cas.


Samedi 16 octobre 2021 ((rezonodwes.com))–Suite à une visite d’une haute délégation de l’administration démocrate américaine dans la région, la politique migratoire du Panama a pris un tournant exceptionnel.
« Nous ne voulons plus voir de migrants en situation irrégulière au Panama« , s’est exprimé vendredi en ces termes le président Laurentino Cortizo lors d’une tournée à Chilibre, près de la capitale. il a évoqué une éventuelle rencontre avec les présidents des nations concernées par l’actuelle route du Sud vers les Etats-Unis que prennent des milliers de migrants, des haïtiens en particulier.
M. Cortizo a soutenu que « les dirigeants devaient se mettre d’accord pour prendre des décisions qui pourraient être très radicales » ajoutant que « Nous devons envoyer un message et il ne peut pas être trop tendre« , sans toutefois révéler le contenu du message.
Le président Laurentino Cortizo a également assuré qu’il était nécessaire de rendre les visas obligatoires pour le passage des frontières, évitant de faire directement allusion au flux de migrants haïtiens parcourant illégalement « sans visas » de nombreux pays de l’Amérique du Sud pour atteindre le Mexique, jusqu’aux portes de El Dorado.
Le haussement de ce ton concernant le concept de « flux migratoire contrôlé et sécurisé » est intervenu après la visite cette semaine d’une délégation américaine dirigée par Uzra Zeya, sous-secrétaire d’État à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’homme, qui s’est entretenue avec M. Cortizo et d’autres autorités.
Avant les déclarations de M. Cortizo, les notes officielles des réunions binationales contenaient une déclaration voilée selon laquelle » les actions visant à réduire le flux de migrants irréguliers et à freiner les réseaux criminels qui profitent de la vulnérabilité des migrants » étaient analysées.
Lors d’une visite de la zone frontalière de Darien et des sites d’accueil, Mme Zeya a déclaré que le président américain Joe Biden s’était engagé à mettre en œuvre un plan de plusieurs milliards de dollars pour s’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière, rapporte La Prensa.
À cet égard, ils ont parlé d’une aide pour aider les personnes hébergées dans des centres d’accueil et elle a été signalé que le gouvernement américain a « donné » 20 millions de dollars à cette fin, à répartir entre les pays d’Amérique centrale et le Mexique, un chiffre similaire ayant été dépensé par le Panama seul jusqu’à présent cette année.
Les statistiques officielles illustrent l’ampleur de la crise : de janvier à ce jour, plus de 107 000 migrants incluant des ressortissants haitiens ont traversé la jungle du Darién, à la frontière entre la Colombie et le Panama, un chiffre qui, selon le ministre panaméen de la sécurité, Juan Pino, pourrait atteindre 150 000 d’ici à la fin de 2021.
Cela représente une situation sans précédent, et une comparaison avec les crises précédentes montre qu’entre 2010 et 2019, 109 293 personnes ont traversé ce qu’on appelle le Darién Gap.