Les États-Unis se sont à nouveau prononcés sur la crise qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. Ce, après la manifestation émaillée de violences de l’opposition, le dimanche 27 octobre. Ils pressent les acteurs concernés à agir pour résoudre la crise actuelle.


Les États- Unis, dans une récente note, exhortent les dirigeants politiques et économiques haïtiens à travailler ensemble avec la société civile afin d’aboutir à une solution pacifique et démocratique.
Les États-Unis disent supporter les aspirations du peuple haïtien à une vie meilleure. Ces aspirations doivent être atteintes grâce à une solution inter – haïtienne, non violente et démocratique, ce qui est possible, grâce à un dialogue inclusif”, prêche l’Oncle Sam via son ambassade en Haïti.
Dans cette même veine, ils disent constater l’absence manifeste des mesures urgentes visant à sortir le pays de cette impasse politique prolongée qui est de plus en plus inquiétante, qui a un impact négatif croissant sur la sécurité publique, l’économie, la distribution de l’aide humanitaire y compris l’aide alimentaire.
Par ailleurs, les États- Unis condamnent les actes de violence qui continuent de se produire à Port-au-Prince et dans d’autres villes.
Ces fusillades, ces tueries, ces incendies criminels et ces destructions causent non seulement, du tort aux citoyens haïtiens, mais aussi, ils augmentent l’instabilité économique et sociale et prolongent l’interruption des activités quotidiennes du peuple haïtien, particulièrement, les activités scolaires.
Les États-Unis disent soutenir fermement le droit de revendiquer pacifiquement ainsi que la liberté d’expression demandant aux citoyens haïtiens de se faire entendre de manière pacifique et sans violence.
N.B. Cette nouvelle note de presse de l’administration américaine ne semble cependant pas reprendre l’obligation faite dans les précédentes déclarations d’’entamer sans tarder ou sans conditions préalables un dialogue inclusif’ avec le président Jovenel Moïse, ce qui a été refusé vigoureusement par l’opposition.