Vant Bèf Info.com - Les principales artères de la ville, telles que l’avenue Christophe, la rue Capois et les voies menant au marché Salomon, sont devenues de véritables dépotoirs à ciel ouvert, entravant la circulation et posant de sérieux risques sanitaires pour les résidents. Les déchets s’accumulent à un rythme alarmant, dégageant des odeurs nauséabondes et attirant les rongeurs.
Ce problème ne peut être négligé. Outre son impact visuel, il représente une menace sérieuse pour la santé publique. Les eaux usées risquent de devenir des foyers de maladies telles que le choléra, mettant en danger la vie des habitants, en particulier ceux vivant dans des camps.
« Plusieurs cas de choléra ont été recensés dans le centre. La menace est imminente. En plus des conditions de vie déplorables dans le camp, l’hygiène laisse à désirer », déclare Roodolph Mécénat, 47 ans, résidant au lycée Marie Jeanne. « Des équipes de voirie ont entamé le nettoyage des rues du Champ de Mars depuis quelques jours », témoigne Junior Romélus, vendeur de minutes de recharge. « Hier encore, la rue 6 menant au bureau de la Commission Nationale des Marchés Publiques (CNMP) a été dégagée », ajoute-t-il.
Une approche multidimensionnelle est essentielle pour résoudre cette crise. Il est impératif d’intensifier les efforts de ramassage des déchets et d’améliorer les services de collecte des ordures. Les campagnes de sensibilisation à la gestion des déchets doivent être renforcées, impliquant activement les résidents dans le maintien de la propreté de leur environnement.
En conclusion, l’éducation environnementale doit être au cœur de cette initiative. En sensibilisant les citoyens, nous pouvons espérer un changement significatif. Le nettoyage des artères de Port-au-Prince est bien plus qu’une nécessité esthétique. C’est une question de santé publique et de respect de l’environnement. Il est urgent que toutes les parties prenantes unissent leurs efforts pour restaurer la beauté de la capitale.