HPN - Déployés à travers les dix départements du pays, le vendredi 24 juillet 2015, les 22 observateurs électoraux de l'Union Européenne ont déjà entamé leur travail consistant à l'analyse du processus électoral, a indiqué le chef adjoint de la mission d'observation électorale (MOE/UE). Joint au téléphone par HPN, José Antonio De Gabriel a précisé que jusqu'ici très peu de cas de violences ont été enregistrés.
'' En terme logistique, il y a beaucoup de défis que le conseil électoral provisoire doit relever en très peu de temps'', dit le chef adjoint de la mission de l'UE faisant allusion à la date du 9 août qui approche alors que les membres des bureaux de vote n'ont reçu aucune formation ; les bulletins de vote pour le département de l'Ouest, arrivent dimanche prochain de Dubaï.
En ce qui concerne les observateurs de l'UE qui sont à pied d'œuvre, M. De Gabriel a mentionné que ces derniers opèrent en toute quiétude parce qu'ayant tout l'appui de la PNH en matière de sécurité.
''Pour l'heure, nos agents sont en contact avec la société civile, les médias communautaires et d'autres missions d'observation électorale nationale en vue de recueillir des informations sur le déroulement du processus'', indique le chef adjoint de la mission, ajoutant que les observateurs de l'UE effectuent des tournées en vue de rencontrer également des membres des différents bureaux du CEP.
Selon De Gabriel, très peu de cas de violences ont été enregistrés jusqu'ici. Toutefois, il rappelle qu'il est crucial que les élections se déroulent dans une atmosphère sereine.
''Je ne veux pas lancer d'appel alarmiste, mais je parle au bon sens des citoyens en leur disant qu'une ambiance de paix est nécessaire pour le bon déroulement des scrutins'', martèle le chef adjoint de la mission d'observation électorale de l'UE, qui insiste que le travail de cette entité étrangère consiste à faire une ''photo objective, neutre et impartiale'' des élections de 2015.
Au final, souligne-t-il, une déclaration de la mission d'observation électorale sera rendue publique 48 heures après la fermeture des bureaux de vote dans le cadre des législatives.