Port-au-Prince, le 7 octobre 2012 - (AHP) - Après avoir été confronté à un lever de boucliers contre le choix jugé unilatéral et anti-démocratique de ses 3 représentants au Conseil électoral permanent, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) qui a accepté de reprendre, le mardi 9 octobre, le vote pour la désignation de nouveaux représentants, se trouve confronté à un nouveau problème : les "mal choisis" informent qu’il sont inamovibles et n'ont aucune intention de plier bagages.
En conférence de presse lundi, les conseillers Yves Benoit Jean-Marie et Salnave Exantus, parlant au nom des trois, ont fait savoir qu'ils ont été choisis par le CSPJ, nommés par arrêté présidentiel et qu'ils ont prêté serment par devant la Cour de Cassation.
"Nous n'allons démissionner pour rien au monde", ont-ils lancé, ajoutant que le CEP est une institution indépendante et les conseillers, des juges inamovibles, chargés d'organiser des élections. Et d'ajouter: "nous avons besoin de notre quiétude pour travailler".
Ils ont fait savoir que si des gens ont mal fait leur travail, ils n'en sont pas responsables.
Une nouvelle épreuve pour le CEP à 6 membres installés le 21 août dernier et un nouveau choc pour le président du CSPJ, Me Anel Joseph Alexis accusé d'avoir choisi seul les représentants en rébellion aujourd'hui.