Le Premier ministre revient sur la décision de l'Exécutif d'accorder un plus grand bonus aux grands commis de l'état en instance de départ du gouvernement.


Annulation aussi de l'arrêté augmentant considérablement les taxes sur les passeports, matricules fiscales et permis de conduire.
Au cours d'une réunion le vendredi 6 novembre à la Primature, le Premier ministre a pris la décision d'annuler l'arrêté en question. D'après cet arrêté, le Président de la République pourrait bénéficier d'une prime de départ de deux millions cinq cent mille gourdes (US$50.000) et les ministres et secrétaires d'état de deux millions de gourdes
Ceci pour leur faciliter l'entrée dans la vie civile avec la perte des avantages et facilités dus à leur fonctions respectives. En plus de cette prime de départ, les commis de l'état recevront mensuellement la pension à laquelle ils ont droit.
Le même arrêté enlève (-vait) les droits de douane pour ces grands commis de l'état en cas d'achat d'une voiture. La voiture en question ira pendant deux ans en service aux frais également de l'état ... etc.
Au cours de la même réunion du vendredi 6 novembre, une note de presse venue de la Primature informe le public du retrait aussi de l'arrêté augmentant certaines taxes, décision qui a soulevé la colère de la population et porté les transporteurs en commun à décréter deux jours de grève les 9 et 10 Novembre prochain. Le Chef du gouvernement, Mr Evans Paul, estime que le pays ne peut pas faire face à deux nouvelles journées de grève et il en a profité pour exprimer sa loyauté envers la population haïtienne.
Cependant malgré cette décision qui aurait pu être de nature à calmer les esprits et ramener l'ordre dans le pays, des groupes ont allumé des barricades de pneus enflammés un peu partout à travers les rues de la capitale et la police a procédé à de nombreuses arrestations pendant la journée du samedi 7 Novembre.
Parmi les personnes sous les verrous, le chanteur populaire IZOLAN, qui a été par la suite cependant libéré.
Evans Paul estime que les deux journées de grève, prévues les lundi 9 et mardi 19 novembre, n'ont plus de ce fait leur raison d'être.