Une dépêche de l'AFP précise que Haïti a été inclus dans la liste noire des pays ne faisant pas assez pur lutter contre la traite des êtres humains, retrouvant le Venezuela dans cette catégorie.
Toutefois, précise l'agence d'informations, cette mesure se rapporte à l'année 2015 quand l'ancien président Michel Martelly était au pouvoir.
Cuba qui a été retiré l'an dernier de la " liste noire", est placé dans une catégorie dite sous "observation spéciale", le Département d'Etat estimant que La Havane fait des "efforts considérables" pour éliminer le travail forcé et aussi l'exploitation sexuelle qui était répandue dans l'île.
"Quand on parle de la traite, on parle de l'esclavage, l'esclavage moderne, qui touche encore 20 millions de victimes, forcées de supporter un enfer qu'aucun être humain ne devrait avoir à subir», a déclaré le secrétaire d'Etat, John Kerry, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport.
Le président Obama dispose d'un délai de 90 jours pour décider d'appliquer des sanctions sur les pays de la «liste noire», tel le gel de l'aide non humanitaire et non commerciale ou le refus qu'ils reçoivent des prêts d'institutions multilatérales.
Mais Haïti peut-elle aujourd'hui être l'objet de sanctions, surtout pour des manquements remontant à bien avant le pouvoir actuel.