(rezonodwes.com))
Michel Martelly, surnommé “bandi legal”, pour son passé de chanteur misogyne, a été tout de même parrainé par l’ambassadeur des Etats-Unis pour devenir le 56e président d’Haïti.
Les dégâts irréparables causés dans les finances publiques par sa présence imposée au Palais National de 2011 à 2016 puis 2017 à nos jours, par personne interposée, emmènera la postérité à nous juger sévèrement, car elle aussi, la génération a venir aura à subir les conséquences de nos inconséquences.
“Il est plus facile à un voyou d’arriver au Palais National qu’à un citoyen de bien, patriotique et honnête”, a déclaré l’ancien député Jean Robert Bosse qui intervenait à l’émission “Intérêt Public” diffusé dimanche à l’antenne de Radio Kiskeya.
Pour l’ex-parlementaire d’Aquin, membre de la 50e Législature, l’une des plus corrompues de l’histoire parlementaire en Haïti sous la présidence de Gary Bodeau, “si les Etats-Unis avaient pu identifier un ou deux voyous au sein de l’Accord Montana-Pen, ils l’auraient longtemps appuyé”.
Il est important de souligner qu’aux Etats-Unis, Canada, France, quand un dirigeant est soupçonné de meurtre, de corruption, de détournement de fonds, ou s’il est un repris de justice rattrapé par son passé, comme le cas de Berthaud Dorcé, il lui est fait obligation de démissionner et de se mettre à la disposition de la justice.
Par contre, en Haïti, le tapis continue d’être déroulé sous les pieds du premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, accusé par Martine Moise, d’avoir pris part au magnicide du 7 juillet 2021.