Le sénateur Edwin Zeny, réputé proche du chef de l'Etat, exhorte les leaders de l'Exécutif et du Législatif à mettre un terme au bras de fer autour du vote de la loi électorale.

Pour le sénateur Zeny, le président Martelly doit privilégier le dialogue avec le Sénat et éviter d'appliquer strictement l'accord d'El Rancho. Nous devons rechercher des compromis et ne pas vouloir imposer notre point de vue, dit-il précisant qu'aucune des parties ne peut obtenir une victoire au détriment de l'autre. Il faut toujours négocier, insiste Edo Zeny, exhortant les parties à rechercher le compromis nécessaire pour l'organisation des élections.

Selon le sénateur Zeny, le pays est menacé par une grande catastrophe si les élections ne sont pas réalisées avant la fin de cette année. Interrogé sur les dernières correspondances entre le Chef de l'Etat et le président du Sénat, M. Zeny tempère en faisant valoir que ces correspondances administratives ne sauraient fermer la porte aux négociations. Il faut la reprise du dialogue entre l'Exécutif et le Sénat, recommande le sénateur du Sud-est, mettant en garde contre le chaos qui menace le pays. Les hommes d'Etat ne peuvent rester inactifs, dit-il, craignant de violents affrontements au sein des groupes sociaux.
Il faut des rencontres entre l'opposition, même la branche radicale, et le gouvernement en vue de trouver un consensus pour débloquer la situation.