P-au-P, 7 juin 2017 [AlterPresse] --- Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) et la Commission épiscopale catholique romaine Justice et paix (Jilap) se disent préoccupés par le climat d'insécurité qui remonte à travers le pays.
La situation sécuritaire dans le pays est « inacceptable », estime le Rnddh qui en profite pour adresser ses condoléances aux familles des victimes de l'insécurité.
« Le manque de contrôle sur la circulation des armes sur le territoire national est un facteur clé du problème ainsi que les accointances des chefs de gangs avec divers politiciens [...] », dénonce Pierre Espérance, directeur exécutif du Rnddh.
Il signale que certaines personnes attachées à la sécurité des parlementaires et d'autres autorités, sont des bandits.
Les acteurs corrompus de la police nationale entrent en connivence avec des réseaux criminels ainsi que des acteurs de la chaîne pénale, qui reçoivent des pots de vin en échange de la libération des prévenus sur la demande de certaines autorités, déplore-t-il.