Gazette Haiti.com
La PNH, les hauts cades du gouvernement et certains membres du corps diplomatique étranger ont espéré qu'une offre du Kenya de mener une intervention internationale en Haïti signifierait des milliers de policiers supplémentaires qui aideraient à démanteler et à combattre des gangs d'enlèvement lourdement armés. Selon les informations du journal floridien véhiculées ce jeudi, le pays ne souhaiterait que protéger les infrastructures clés et former la PNH.


On en sait plus sur les discussions ayant été tenues entre la délégation du Kenya en Haïti et les membres du gouvernement haïtien. Un article du Miami Hérald a révélé les dessous de ces différentes rencontres. Selon le journal américain, l’offre du Kenya n’est pas à la hauteur de l’espérance de la PNH, des hauts cadres du gouvernement et de certains membres du corps diplomatique car, la proposition se présente comme une offre visant à protéger les infrastructures gouvernementales clés comme l'aéroport, les ports maritimes et les routes principales.
Une proposition qui, selon les critiques, ne freinera pas la violence et ne se terminera que par un échec.
« La plupart des infrastructures critiques qu'ils citaient sont entre les mains des gangs. Avant de protéger cette infrastructure critique, vous devez d'abord les reprendre », a déclaré une source diplomatique au Miami Herald.
« Force de protection strategique», est un document que la délégation du Kenya a présenté aux autorités haïtiennes lors de sa visite d’évaluation dans le pays. Selon la délégation, l’éventuel déploiement dépendra comme l’adoption de la résolution au conseil de sécurité de l’ONU et aussi 2 000 officiers prêts à être déployés. 1000 Kenyans sont déjà disponibles. Toutefois, le pays attend que la différence soit partagée entre d’autres pays.
« Simplifier une intervention en Haïti avec la sécurité des bâtiments publics ou des aéroports, pour moi, ce n'est pas efficace », a déclaré un ancien membres des missions de la paix ayant passé 13 ans à combattre des gangs et à assurer la stabilité. « Comment pouvons-nous imaginer qu'une telle force statique soit efficace ? Nous devons agir contre les gangs », croit-il.
Il y a quelques semaines, Guterres a déclaré qu'Haïti a besoin d'une "utilisation robuste de la force" par la police et les unités militaires étrangères pour désarmer les gangs, contrôlant maintenant la majeure partie de la capitale et se propageant ailleurs dans le pays.
Le mois dernier, il a été demandé par l'ONU une proposition claire sur une gamme d’options possibles capable d’aider Haïti sécuritairement. Ce qui a été fait. Les options allaient de la force fournissant un soutien logistique et opérationnel à l'aide à la police, en passant par l'aide au désarmement des gangs grâce à des opérations combinées avec la police haïtienne. Le gouvernement a demandé un hybride des deux.

Hier mercredi, le gouvernement haïtien a publié un communiqué où il indique que la délégation et les représentants ont été sur la même longueur d’onde dans les discussions. Le communiqué indiquait que les hauts cadre du gouvernement s’étaient réjouis de voire que la volonté du Kenya était celle exprimée en Haïti.