Ayibo Post
La femme a déclaré que "le plus grand péché" de Moise était "d'aimer son pays. Défendre les plus faibles contre la cupidité des autres ». Dans son discours d'aujourd'hui à la cérémonie civile, la Première dame Martine Moise, qui a été touchée par balle dans l'attentat, a demandé justice pour le président assassiné soulignant que le chef de l'Etat "a été abandonné et trahi". L’environnement surchauffé pousse le dos de la délégation américaine. Elle quitte la cérémonie, une petite vingtaine de minutes après son début. Ayant également analysé le discours de Martine et de Joverlein Moise, Karl Foster Candio, professionnel en communication, est plutôt du même avis.
Compte tenu des mots employés par Martine Moïse, il est retenu que celle-ci cherche à se connecter à une large audience pour continuer une lutte que son mari avait enclenchée. Candio parle d’une campagne présentée dans le sens d’une mission, et aussi d’une invitation à se battre au nom de la continuité du rêve de Jovenel Moïse. Que ce soit avec Martine, Joverlein ou encore Marielle Moïse, la sœur de Jovenel Moïse, Candio arrive aux mêmes conclusions.
« Martelé plusieurs fois par chacun, le message principal à retenir est que le rêve de Jovenel Moïse — dont on a beaucoup parlé aux funérailles — ne s’arrêtera pas avec l’assassinat du chef d’État. » Même si dans son discours, « la veuve du président Jovenel n’a pas donné de mot d’ordre précis sur les actions à porter, affirme Karl Foster Candio. Tout comme elle a veillé à ne pas révéler de stratégie ». L’assurance que justice sera faite est donnée. Mais rien n’est communiqué sur qui en sera l’acteur ni sur le comment elle le sera. On ne peut que constater la similitude entre les discours de Martine et Joverlein Moïse. Les deux rejettent la violence, promettent de se battre et de surtout ne pas céder à la peur.