A l'occasion de la journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2016, la Solidarité haïtienne de défense des droits humains (SOHDDH) lance un appel criant à tous les secteurs de poser des actions concrètes au niveau communautaire et politique afin de venir à bout á ce fléau dévastateur. Elle invite tous les acteurs concernés à célébrer la journée, notamment par des actions d'éducation et de sensibilisation.


En vertu de la résolution de l'Assemblée générale du 15 juin 2007 [A/RES/61/271], la Journée internationale est l'occasion de « diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d'éducation et de sensibilisation ». La résolution réaffirme « la pertinence universelle du principe de non-violence » et souhaite « favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence ».
La violence fait de nombreuses victimes en Haïti, les discriminations, le terrorisme, la traite des êtres humains menacent des millions de personnes. L'organisation lance un appel aux autorités policières du Pays de mettre tout en œuvre pour apaiser la tentions notamment dans les zones appelées « Zone de non droit » afin de permettre aux riverains de vaquer librement à leurs occupations et d'édifier une culture de non-violence et de paix. L'état doit également unir ses efforts pour combattre la violence à l'égard des femmes qui est très répandue en Haïti et promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes.
L'organisme de défense des droits humains invite à tout un chacun de mener des actions significatives et durables pour éliminer la violence faites aux femmes en particulier, qui constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux, car ses conséquences n'affectent pas seulement les femmes, mais également leurs familles et leur communauté.
La solidarité haïtienne de défense des droits humains (SOHDDH) demande aux autorités concernées de placer l'élimination de la violence basée sur le genre en haut de la liste de leurs priorités afin que les femmes et les filles puissent jouir de la sécurité et de la justice. Elles doivent mettre l'accent sur l'éducation des garçons et des filles pour leur inculquer le sens du respect et de l'égalité des sexes.
Soulignons qu'Haïti a ratifié la Convention des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de violence à l'égard des femmes.

François Marie Florence
Responsable de communication
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