l n'y a en ce moment en Haïti ni sécurité pleine ni garanties suffisantes pour que les transporteurs et commerçants dominicains, ou tout citoyen de ce pays qui veut visiter Haïti, puissent effectuer leurs opérations et activités dans cette nation sans s'exposer à des dangers graves, écrit (dimanche 11 mars) le Listin Diario.

Selon le quotidien dominicain, Haïti paraît plongé de nouveau dans une étape d'instabilité sociale et politique qui respire l'insécurité générale.

Il affirme que des institutions internationales qui emploient de nombreux employés en Haïti, ont décidé d'utiliser uniquement « un personnel réduit » pour s'occuper de leurs intérêts, face à une situation de violences et aussi en raison de protestations anti-gouvernementales (Nord Est du pays).

Des troupes des Nations Unies, qui ont récemment dû intervenir pour dégager un groupe de dominicains menacés et frappés par des manifestants haïtiens agressifs, ont résolu d'escorter des camions et des autobus de passagers qui traversent la frontière pour éviter qu'ils soient bloqués ou attaqués.

Le journal indique aussi que le personnel du consulat dominicain de Juana Méndez a dû déplacer son siège, par crainte d'actes de violence.

Selon le Listin Diario, il règne en Haïti une situation marquée par une chaîne de faits préoccupants et de sombres présages pour l'amélioration des relations bilatérales avec la République dominicaine.

Ces actes méritent d'être pris au sérieux par le gouvernement dominicain pour la préservation des vies et des biens des citoyens dominicains, et aussi pour garantir l'ordre et le respect des normes migratoires tout le long de la frontière, pendant que le climat d'incertitude et d'instabilité se dévelope en Haïti.

Les protestations se sont poursuivies dimanche à la frontière nord entre les deux pays et les menaces de mort et de kidnappings aussi. Ce qui a contribué à augmenter encore davantage les tensions. La presse dominicaine fait état du retour dans leur pays de nombreux citoyens dominicains qui travaillent en Haïti.