Malgré une baisse significative du nombre de personnes déplacées qui est passé de 320,000 en mars 2013 à 278,945 en Juin 2013, 75,000 personnes déplacées réparties dans 105 camps, sont menacées d’expulsion forcée. Sur les 352 sites encore ouverts, près de 75% sont situés sur des terrains privés et de nombreux propriétaires font pression sur les déplacés dans le but de leur faire vider les lieux.
Les communes les plus touchées par les expulsions sont Delmas, Pétion-Ville, Carrefour et Port-au-Prince, ainsi que Léogâne. Ensemble, ils représentent près de 80% de toutes les expulsions impliquant 12,859 ménages et 131 sites des 177 fermés par expulsion forcée. La Grande Bretagne annonce un plan de relocalisation pour près de 20,000 personnes vulnérables vivant dans les camps de déplacés. D’un coût de 10,7 millions de dollars américains, ce programme vise également à appuyer les femmes victimes de violence, vivant dans les bidonvilles.