Le lancement international de l'Appel de Transition (TAP) pour Haïti a eu lieu le 13 Mars 2015 au Palais des Nations Unies, à Genève.
Selon un communiqué de la mission onusienne en Haïti, L'Appel cherche un financement de 401 millions de dollars américains pour la période 2015-2016, pour réduire la vulnérabilité extrême et renforcer la résilience en Haïti.


« Cinq ans après un séisme dévastateur, le nombre total de personnes ayant besoin d'aide humanitaire a diminué. Cependant, Haïti reste un pays fragile et très vulnérable aux catastrophes naturelles », déclare Mme Johansson, chef de la division de Coordination et Réponse aux urgences du bureau d'OCHA. « Malgré l'absence de catastrophes naturelles majeures depuis 2010, un tiers de la population souffre d'insécurité alimentaire et seulement la moitié a accès aux soins de santé ». Par ailleurs, elle a souligné que les besoins humanitaires en Haïti sont étroitement liés à des vulnérabilités chroniques, la pauvreté et les défis de développement. Des solutions durables à long terme sont nécessaires pour répondre à ces besoins et donner à la population un avenir meilleur. Elle a toutefois reconnu que la communauté internationale avait été généreuse envers Haïti en 2010 et les partenaires humanitaires et de développement comptaient sur cette générosité dans la phase de transition actuelle.
L'Appel de Transition répond justement à la nécessité d'allouer des ressources à la lutte contre les causes structurelles à long terme, pour faire face au caractère répétitif des questions humanitaires en Haïti, précise le Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général et coordonnateur Résident et Humanitaire en Haïti (DSRSG/RC/HC), M. Peter de Clercq, soulignant que le TAP s'attaque à ces causes avec une attention particulière sur les plus vulnérables.