L’envoyée spéciale de la Banque Mondiale en Haïti, Mme Mary Barton-Dock, a indiqué mardi être plus ou moins satisfaite de la façon dont avancent les programmes financés en Haïti.
Selon Mme Barton-Dock « il y a toujours moyen d’aller plus vite afin d’avoir des résultats plus intéressants ». Aussi, elle promet que l’organisme fera de son mieux à l’avenir.
L’envoyée spéciale de la Banque Mondiale a fait cette déclaration lors d’un atelier organisé par le gouvernement haïtien et la Banque mondiale (BM) sur la revue de portefeuille des projets financés par la BM en Haïti. L’objectif de cette rencontre était d'identifier les principaux obstacles à la mise en œuvre efficace des principaux projets, afin d’y apporter les solutions appropriées, a constaté Haïti Press Network.
« Je pense que dans chaque secteur nous commençons à avoir des résultats intéressants, notamment dans les secteurs de la Santé, de l’Éducation, la Protection sociale et le Logement », a déclaré Mary Barton-Dock.
Elle souligne que les résultats sont à encourager dans les domaines de l’infrastructure, notamment dans la rénovation des ponts et des routes, de même que dans le secteur agricole.
Par ailleurs, elle informe que le nombre de projets financés par la Banque Mondiale en Haïti s’élève à 640 millions de dollars américains.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Wilson Laleau, a déclaré que le gouvernement haïtien est satisfait de sa collaboration avec la Banque mondiale. Toutefois, il a déploré le fait que l’appui budgétaire de cette année a été décaissé un peu en retard.
Wilson Laleau dit espérer que pour les années qui viennent, l’appui budgétaire sera décaissé en fonction d’un calendrier mieux synchronisé avec le calendrier budgétaire du pays, afin que les projets puissent être réalisés dans les délais impartis, ceci pour soutenir le processus de stabilisation politique et social du pays.
Le ministre de l’Économie et des Finances a informé que la Banque Mondiale et les responsables de projets de différents ministères et institutions se sont entendus sur un pacte de responsabilité partagé, qui engage chaque entité sur un ensemble d’indicateurs qui donnera lieu à un calendrier sur la réalisation des projets et du décaissement des ressources financières à chaque projet.