Ecarté du second tour des législatives pour cause de trafic de stupéfiants en Floride, Ernst Jeudi a fait une mise au point sur les raisons de son incarcération et ses avocats appellent le Conseil électoral provisoire (CEP) à le réintégrer dans la course électorale avant la publication de la liste définitive.
Selon Joinet Merzius, le communiqué du CEP daté 16 septembre a violé les droits du candidat et a attenté à son honneur en divulguant de fausses informations.
« Nous en profitons pour offrir une occasion au CEP de redorer son blason afin de réparer son erreur et réintégrer notre candidat dans la course. Le CEP a non seulement terni l'image et la réputation de Ernst Jeudi, il a aussi atteint son honneur en relatant des faits non justifiés à l'endroit de ce citoyen », a déclaré Me Joinet Merzius.
En 1986, Ernst Jeudi a été arrêté en Floride avec une valise qui contenait 28 grammes de stupéfiants. Un délit frappé d'une peine d'un mois et 7 jours de prison. Il a payé une amende de 225 dollars pour cette sanction correctionnelle.
« Il n'a pas été condamné à une peine afflictive et infamante, le conseil doit vérifier les documents que nous lui avons remis car sa décision est illégale », a fait savoir l'avocat.
Joinet Merzius informe avoir envoyé une requête au CEP tout en exigeant une décision rapide et en faveur de son client conformément au décret électoral.
Marc Edner, un investigateur de l'Etat de Floride, aurait apporté des documents pour prouver que le candidat n'a pas passé trois ans et demi en prison et qu'il doit être réintégré dans la course. Selon lui, ces documents ont été remis aux responsables du CEP.