[AlterPresse] --- La plateforme politique Pitit Desalin avait lancé trois nouvelles journées de manifestations, les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 avril 2018, en vue d’exiger le départ du pouvoir actuel.
Dans les médias, le dirigeant de la plateforme, Jean-Charles Moïse, a rejeté le processus de mise en œuvre des États généraux sectoriels de la nation ainsi que tout éventuel remaniement ministériel.
Le gouvernement tente de détourner l’attention de la population sur le dossier de dilapidation des fonds PetroCaribe, qui impliquerait plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l’Etat dont des proches du président, a-t-il mis en garde.
Il a également dénoncé la recrudescence de l’insécurité dans le pays où plusieurs cas d’assassinats, de disparition et d’attaques armées ont été enregistrés.
À Port-de-Paix (département du Nord-Ouest), des centaines de manifestants ont gagné les rues, le mardi 17 avril, pour réclamer des actions en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
Les manifestants ont critiqué certaines promesses électorales non tenues du président Jovenel Moïse.
Le même jour, des habitants du quartier de Lilavois (au nord de la capitale, Port-au-Prince) ont paralysé la circulation automobile avec des barricades de pneus enflammés, en vue d’exiger des autorités la construction du tronçon de route Bon-Repos/Lilavois/ Beudet.