par cba

Des soldats dominicains ont marché le long de la frontière séparant leur pays du nôtre. Motifs : renforcement des lois sur l'immigration tout en empêchant le trafic d'êtres humains et barrer la route aux produits haïtiens sur leur territoire.


D'autre part, seulement 11,593 passeports distribués sur 30,000 dans un besoin urgent.
Santo Domingo, vendredi 28 avril 2017 (rezonodwes.com).-Sous les ordres du ministre dominicain de la Défense, le Major General Jose Eugenio Matos de la Cruz, les soldats dominicains ont marché, jeudi, le long de la frontière dominico-haïtienne. Le général-ministre a passé des instructions formelles aux soldats cantonnés à la frontière, pour que, désormais, ils accentuent le contrôle des mouvements migratoires des haïtiens vers la République dominicaine. Ils ont également pour devoir, d'après une feuille de route, de lutter contre la contrebande, le vol d'animaux et d'autres activités louches menées dans les zones frontalières. On cite au passage le commerce du charbon de bois.
Pour l'instant, nous ne sommes pas en mesure de confirmer si le ministre Matos de la Cruz qui a traversé la frontière, la semaine dernière, a eu des pourparlers avec son homologue haïtien. Cependant, il a affirmé qu'il y était venu pour s'assurer que les règles de contrôle militaire et normes sur l'immigration soient mises en place tout en soulignant que cette visite de prospection allait se terminer à Pedernales.
Le haut-gradé de l'Armée dominicaine a laissé entendre que tout récemment, ses soldats postés à la frontière ont refoulé plusieurs centaines d'Haïtiens qui tentaient clandestinement d'entrer sur le territoire dominicain.
D'autre part, rapporte le journal Listin Diario, le Programme d'Identification et de Documentation des Immigrants haïtiens (PIDIH) a délivré 80 passeports aux Dominico-haïtiens en situation irrégulière dans ce pays. Rezo Nòdwès a également appris que l'Ambassade d'Haïti à Santo Domingo va finalement procéder (le vendredi 28 avril 2017) à une distribution de passeports à plus de 11 500 sur 30 000 haïtiens qui en ont, depuis longtemps, fait la demande. Et ceci remonte à l'administration Martelly-Lamothe.