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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré le samedi 16 novembre, lors d’une interview diffusée sur les réseaux sociaux, son intention de mettre fin à la guerre russo-ukrainienne en 2025. Pour y parvenir, il mise sur le renforcement des liens diplomatiques afin de pacifier les relations. Cependant, il n’a pas manqué de critiquer son homologue russe, Vladimir Poutine, qui refuse catégoriquement de négocier un cessez-le-feu.
Kiev, le 16 novembre 2024._Le président Zelensky a décrit une situation particulièrement difficile sur le terrain. Les troupes russes progressent rapidement face à une armée ukrainienne moins nombreuse et moins bien équipée. Selon lui, seule une approche diplomatique pourra permettre de mettre un terme au conflit d’ici l’année prochaine.
« Si nous ne parlons qu’avec Poutine, qu’avec un meurtrier, et que nous restons dans les conditions actuelles, sans éléments de renforcement, je pense que l’Ukraine part perdante pour ces négociations », a déclaré le président ukrainien.
Inquiétudes après la victoire de Donald Trump
La victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines de 2024 suscite des préoccupations à Kiev. L’Ukraine craint de perdre le soutien des États-Unis, considéré comme un allié essentiel dans la lutte contre l’agression russe. Ce soutien inclut une assistance militaire indispensable aux forces armées ukrainiennes actuellement en difficulté.
Vendredi, le chancelier allemand Olaf Scholz a échangé par téléphone avec Vladimir Poutine. Le président russe a insisté sur le fait que tout accord de paix devrait tenir compte des « nouvelles réalités territoriales ».
De son côté, Volodymyr Zelensky estime que ces initiatives de dialogue relèvent avant tout d’une tentative de Poutine pour sortir de son isolement politique. Il a également dénoncé l’avancée des troupes russes et le ralentissement du réapprovisionnement en armes et en nouvelles recrues du côté ukrainien.
Malgré ces difficultés, le président Zelensky réaffirme sa détermination à mettre fin à cette guerre en 2025, en s’appuyant sur une diplomatie active et des partenariats internationaux.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)