Malgré les dissensions entre les syndicats, la grève du transport en commun arrive à paralyser ce lundi les activités à Port-au-Prince


Les syndicats du transport en commun sont divisés entre un groupe qui a été gagné par les offres de dernière heure du gouvernement et un autre qui demande le retrait total du budget 2017 - 2018 pour être 'injuste' envers les petites bourses. Malgré cette situation, l'offre de transport disponible dans les rues a été très réduite ce lundi. En outre, les établissements scolaires ont dû renvoyer les élèves pour manque d'effectifs. Ce qui a fait la grève réussir de façon détournée.
Par contre, les établissements publics et privés (banques, factories etc) ont fonctionné normalement.
La grève a été reconduite pour le lendemain mardi 3 octobre.
A la dernière heure, le gouvernement a décidé de répondre à quelques exigences des syndicats : les frais pour la carte d'immatriculation fiscale ont été réduits de 1.000 gourdes à 250, et les tarifs pour les contraventions resteront inchangés.