Mais oui mais pour le moment potable ou pas, il n'y en a pas du tout et les robinets restent vides dans Presque tous les quartiers de la capitale.
Le Directeur Général de la Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement (DINEPA), Bénito Dumay, concède que l'institution ne peut garantir que l'eau du robinet est potable à 100%. Il ne s'agit pas de la responsabilité de la Dinepa, a fait valoir M. Dumay laissant entendre que les infrastructures du réseau sont régulièrement endommagées.
L'eau provenant des sources de captage gérées par la Dinepa est traitée avec du chlore, assure t-il précisant que la même procédure est utilisée dans toutes les régions du pays. Cependant les dommages provoquent des failles dans les conduits permettant l'intrusion d'impuretés.
Tout en admettant l'ampleur de la tache à accomplir pour fournir une eau potable à l'ensemble de la population, M. Dumay soutient qu'un plan stratégique sur 10 ans doit permettre une amélioration sensible de la sécurité hydrique.
La Banque Interaméricaine de Développement (BID) et la Coopération Espagnole apportent des appuis financiers pour la réalisation des projets de la Dinepa. La BID finance la réalisation de projets importants à Port-au-Prince et dans 5 villes secondaires, Saint Marc, Port-de-Paix, Cayes, Jacmel et Ouanaminte. Il annonce la signature prochaine d'un accord pour renforcer la production dans la région métropolitaine.
D'autres projets seront réalisés grâce aux financements de la coopération espagnole à Arcahaie, Mirebalais, Cabaret, Hinche, Thomazeau dans les prochains mois.
Les interventions de la Dinepa s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Cholera. M. Dumay informe qu'un contrat de 50 millions de dollars sera signé avec la Banque Mondiale pour l'éradication du choléra en Haïti.