P-au-P, 16 mai 2017 [AlterPresse] --- Un nouveau conseil d'administration a été nommé à la tête du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), lors d'une assemblée générale extraordinaire, tenue les jeudi 11 et vendredi 12 mai 2017.


Ce nouveau conseil d'administration est formé de cinq membres. Il s'agit de l'historienne Suzy Castor, de Jean-Claude Chéry, du professeur et ancien coordonnateur de la Faculté des sciences humaines (Fasch) de l'Université d'Etat d'Haïti (Ueh), Jean Rénol Elie, de Maryse Jean-Charles et de la Dre. Jeanne Marjorie Joseph.
Ce nouveau conseil est nommé après que l'ancienne assistante de programme à l'institution, Marie Yolène Gilles, a annoncé sa démission pour des « raisons éthiques et morales », lors d'une conférence de presse, le mercredi 5 avril 2017.
Une commission spéciale du Rnddh a apporté des éclaircissements, en ce qui concerne des allégations de corruption, reprochée à l'institution par Mme Gilles, en rapport à une subvention reçue par l'institution du Bureau de monétisation des programmes d'aide au développement (Bmpad).
Cette subvention a été reçue du Bmpad, dans le cadre de la recherche de fonds pour financer le fonctionnement et les activités de l'institution à l'échelle nationale, conformément à ses statuts, a expliqué le directeur exécutif du Rnddh, Pierre Espérance.
L'article 22 des statuts du Rnddh l'autorise à recevoir des fonds des institutions nationales et internationales, rappelle une résolution de l'assemblée générale extraordinaire.
L'organisation peut également recourir à différentes sources de financement et d'aide, provenant de contributions de ses membres, des agences multilatérales et bilatérales, ainsi que d'autres Organisations non gouvernementales (Ong).