Le Mouvement patriotique de l’Opposition démocratique (Mopod) est prêt à s’asseoir avec le président Martelly, mais non pas dans le cadre d’une consultation telle que mentionné dans une lettre d’invitation adressée à Mr. Jean André Victor, coordonateur général du regroupement.

Le Mopod veut des négociations avec le chef de l’Etat mais où d’autres points, autres que les élections, doivent être également discutés, y compris son éventuelle démission.
Le coordonnateur général du Mopod, l’agronome Jean André Victor, a reçu, en date du 18 septembre 2014, une lettre de la présidence l’invitant à prendre part, le 30 septembre prochain, à la série de consultations engagées par le président Martelly depuis le  22 septembre.
Une démarche dénoncée par le directoire de Mopod qui ne répondra pas à cette invitation, parce qu’il juge certains points de la lettre non conformes à la conjoncture.
Selon la secrétaire général du RDNP, Mme Mirlande Manigat, la correspondance est adressée, à titre personnel, à Mr Jean André Victor, et non au Mopod.
Mme Manigat explique que le Mopod est composé de plus d’une dizaine de partis politiques et a commencé aussi à travailler avec un regroupement de 6 partis politiques tels la Fusion, INITE, Fanmi Lavalas, Kontra pèp, Ayiti pou Ayisyen sur ‘une éventuelle rencontre avec Michel Martelly.’
Ces 5 partis politiques et le Mopod ont accepté de s’asseoir avec le chef de l’Etat, moyennant que certaines conditions soient remplies, a poursuivi Mme Manigat.
En second lieu, dans la lettre d’invitation de la Présidence, il est question d’une « consultation », alors que le Mopod envisage plutôt une "négociation" où plusieurs points cruciaux , autres que les élections, doivent être mis sur le tapis, y compris la démission éventuelle du président Martelly.
La libération des prisonniers politiques, la détérioration des conditions socio-économiques de la population ainsi que l’utilisation des fonds publics par Laurent Lamothe pour sa campagne personnelle, sont d’autres aspects que le Mopod entend aborder avec l’Exécutif, selon les dirigeants de ce regroupement politique de l'opposition.