HPN - C’est pour s’informer sur l’état des finances publiques que le premier ministre Jean-Henry Céant s’est entretenu jeudi (27 septembre) avec les responsables de l’ULCC, de l’UCREF et de l’IGF, selon plusieurs sources généralement bien informées.
Ces rencontres se sont déroulées dans l’après-midi du jeudi 27 septembre. Le nouveau patron de la Primature a voulu prendre connaissance de l’état d’avancement de plusieurs dossiers, notamment ceux portant sur l’utilisation des ressources publiques, dont les fonds PetroCaribe.
Il s’est entretenu aussi avec les responsables de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), de l’Unité centrale de renseignements financiers (UCREF) et de l’inspection générale des finances.
Ces rencontres sont intervenues à quelques jours de l’ouverture de la nouvelle année fiscale, le 1er octobre, dans un contexte de morosité économique marqué entre autres, par une dépréciation de la monnaie locale, la gourde, par rapport à la devise américaine.
Le dollar américain s’échangeait le même jour à 69,94 gourdes à l’achat et 71,05 gourdes à la vente, selon le taux de référence de la banque central (BRH). Pour ce qui est de l’inflation, l’indice des prix à la consommation se chiffrait à 359,9 au mois d’août, contre 354.9 le mois précédent et l’inflation au taux annuel a continué à croître avec un glissement de 14.1%, selon l’IHSI, l’institut haïtien de statistiques et d’informatique.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, le premier ministre Céant a toujours affirmé sa volonté d’appuyer les institutions publiques compétentes en la matière: la Cour des comptes, l’ULCC et l’UCREF, afin qu’elles puissent faire la lumière sur certains dossiers, notamment l’affaire PetroCaribe qui alimente les débats.
Jean Henry Céant avait rendu la semaine dernière une visite de courtoisie aux conseillers de la Cour des comptes pour leur réaffirmer le soutien de son administration en vue de mener à bien leur mission.
Des ‘pétro-manifestations’ sont régulièrement organisées depuis un certain temps en Haïti et à l’étranger par des groupes de citoyens qui réclament des comptes sur l’utilisation des fonds Petrocaribe.