C'était la première apparition du réalisateur américain à Cannes en 27 ans.

 

Absent du Festival de Cannes depuis 27 ans, l'Américain Spike Lee a été couronné du Grand Prix samedi pour "BlacKkKlansman", un film pamphlet où le réalisateur de Brooklyn dénonce à la fois le racisme, l'extrême droite et le président américain Donald Trump.
Alternant pendant deux heures entre polar classique -l'histoire de Ron Stallworth, ce policier noir qui a infiltré le Ku Klux Klan en 1978-, et film politique, le dernier opus de Spike Lee termine sur la dénonciation des événements de Charlottesville, cette ville de Virginie secouée par des violences de groupuscules d'extrême droite le 12 août 2017.