Plusieurs candidats ont rejeté d'un revers de mains les faits qui leur sont reprochés et qui ont causé leur éviction dans la course électorale. Selon Arnel Belizaire, dans son cas, le CEP a été induit en erreur par Pierre Louis Opont qui lui en veut personnellement.
Tirs à l'arme automatique à proximité du centre de vote de Drouillard, panique généralisée, perturbation du scrutin, tels sont les accusations portées contre le candidat au Sénat pour le département de l'Ouest sous la bannière du parti APLA, Arnel Belizaire, qui nie avoir été a Droulliard,où d'ailleurs, dit-il, il n'existe aucun centre de vote.
L'ancien député de Delmas-Tabarre rejette ces accusations qui , selon lui, sont le produit personnel du président du CEP, Pierre Louis Opont qui, dit-il, aurait peut-être une affaire personnelle à régler avec lui.
« Il s'agit d'une démarche pour empêcher au représentant des classes défavorisées d'entrer au Parlement. Je suis le défenseur des opprimés, les éléments de la classe dominante ne verraient pas d'un bon œil qu'un fils de la classe des « sans nom » devienne Sénateur », déclare Arnel Belizaire, qui se dit confiant quant à son élection au Sénat.
M. Belizaire dit avoir déjà écrit formellement au CEP en vue d'une rencontre pour clarifier la situation et réintégrer son nom dans la liste des élus.
Joseph Wilbert Deshommes, candidat à la députation pour la circonscription de Grande Saline, a également démenti les allégations, selon lesquelles, il aurait participé à des actes de violation du scrutin, de saccages de centres de vote et de tirs à l'arme automatique.
Il s'agit, selon M. Deshommes, d'une démarche pour salir son image et lui voler les élections qu'il a gagnées, dit-il, dès le premier tour.
Pour sa part, le Bureau de campagne du candidat à la députation pour la circonscription de Port-de-Paix, M. Antonelly Tony Claude François (PHTK), dit apprendre avec consternation et indignation, la décision du CEP de radier son candidat de la course électorale.
Cette manœuvre malveillante est l'œuvre de certains candidats mal placés dans la course qui souhaitent à tout prix aller en 2e tour, a condamné le Bureau de M. François.