En prélude à la tenue de la 71ème Assemblée Générale des Nations-Unies, le 26 octobre prochain, l'Ambassadeur de Cuba en Haïti, Luis Castillo Campos, a présenté lors d'une conférence de presse le rapport sur les préjudices causés par le blocus économique, commercial et financier appliqué contre Cuba, par les États-Unis d'Amérique depuis le 3 février 1962.
Cette conférence à laquelle participaient également Marc Aurèle Garcia, le Ministre de la Culture et de la Communication, et Nécaire Grégoire, le Directeur Général du Ministère a été l'occasion pour l'Ambassadeur de présenter l'historique du blocus et de rappeler que ce blocus constitue le principal obstacle à la normalisation, même graduelle, des relations entre les deux pays. Pour l'Ambassadeur cubain, le blocus maintenu en premier lieu par le congrès américain fait souffrir aussi le peuple étasunien.
Luis Castillo Campos croit que « Le blocus contre Cuba doit être levé d'une manière inconditionnelle et unilatérale. Le blocus reste le pire obstacle au développement de toutes les potentialités de l'économie cubaine et au bien-être de la population, ainsi qu'à l'essor des relations économiques, commerciales et financières de Cuba avec les USA et le reste du monde ».
Tout en remerciant le Gouvernement d'Haïti d'avoir appuyé constamment Cuba dans sa lutte pour obtenir la levée du blocus, Cuba compte de nouveau sur le soutien haïtien dans les différentes instances où ce point sera abordé, notamment à l'Assemblée Générale de l'ONU, devant laquelle le gouvernement cubain présentera une fois de plus son projet de résolution, le 26 octobre prochain.
Rappelons qu'en 2015, pour la 24ème fois d'affilée, l'Assemblée Générale de l'ONU a voté à la majorité pour la levée du blocus de Cuba.
« 70 à 80% des structures touristiques du Grand Sud ont été détruites... les pertes sont évaluées à environ 15 millions de dollars », indique le ministre du tourisme, Guy Didier Hyppolite, lors d'une conférence de presse donnée le 21 octobre 2016 et à laquelle a assisté l'agence en ligne AlterPresse.
Le ministre a insisté sur la nécessité de restructurer le secteur touristique et entend profiter de l'attention portée sur Haïti en ce moment, à cause du désastre, pour vendre l'image d'Haïti comme destination touristique unique.
Des pourparlers sont entamés avec de nombreux opérateurs internationaux, notamment la Banque interaméricaine de développement (Bid) et la Banque mondiale (Bm) afin de rebâtir l'image d'Haïti comme destination touristique, informe-t-il.