Les responsables du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), ont rappelé, le vendredi 7 juillet, que les examens du baccalauréat se tiennent comme prévu, du lundi 10 au jeudi 13 juillet 2017, à travers les dix départements scolaires du pays.
Suivant les chiffres communiqués par le directeur du Bureau national des examens d'État (BUNEXE), M. Renan Michel, ce sont au total 136.983 participants avec un effectif de 83.161 pour le département de l'Ouest qui sont attendus à ces examens.
Toutes les dispositions devant faciliter l'organisation de ces épreuves ont déjà été prises, annonce le ministre Pierre Josué Agénor Cadet, en conférence de presse tenue au local de l'Office national de partenariat en éducation (ONAPE), Pétion-Ville.
Le titulaire du MENFP qui se montre très ferme sur ses décisions de barrer la route à toutes les personnes, y compris des parlementaires, qui ne s'impliquent pas forcément dans le secteur éducatif et qui veulent imposer leurs lois, a lancé une mise en garde contre toutes manœuvres répréhensibles. Les rumeurs, dit-il, laissent croire que des individus envisagent de semer la panique au cours du déroulement de ces épreuves qui sont très importantes pour les candidats, les parents et la société tout entière.
« Il est temps que les sanctions prévues contre les fautifs dans le cadre des examens d'État, soient appliquées. Toute personne fautive sera dans le viseur de la police et de la Justice sous mon administration », prévient le ministre Cadet qui semble ne pas vouloir se laisser faire.
De son côté, le directeur de l'enseignement secondaire, M. Maxime Mésilas a donné la garantie que les examens dont le montage des textes est construit sur la base du programme à « compétence minimale », c'est-à-dire qui tienne compte de tous les cours ratés durant l'année scolaire, seront à la portée de tous les candidats indistinctement.
Les consignes à respecter
Par ailleurs, il est recommandé aux participants du baccalauréat 2016-2017 de respecter les consignes traditionnelles du ministère à savoir : le port de l'uniforme dans les centres d'examens, l'interdiction formelle de l'usage des calculatrices programmables et de tout autre appareil de communication ainsi que les téléphones cellulaires, sauf pour les responsables au besoin.
D'après les principes, tout candidat surpris en flagrant délit de fraude ou ayant un comportement répréhensible verra sa copie annulée et sera invité à laisser le local après qu'un procès-verbal aura été dressé. Le candidat fautif ne pourra pas participer aux examens pour une durée pouvant aller jusqu'à quatre années.
Texte : Alix Laroche