Port-au-Prince, le 29 juin 2024. La directrice de l’organisation dénommée Haïtian Bridge Alliance (HBA) Guerline Joseph demande au secrétaire américain à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, « d’arrêter les déportations aériennes maritimes et terrestres vers Haïti ».
De plus, soutient-elle, les Etats-Unis doivent soutenir des infrastructures solides et durables en Haïti dont l’agriculture, l’éducation, les soins de santé, des routes modernes.
Elle plaide aussi en faveur du développement économique de manière à offrir aux Haïtiens les chances de prospérer dans leur pays pour qu’ils ne soient pas obligés de fuir Haïti.
Pour sa part, le responsable de l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti (IJDH) juge opportune l’extension et la redésignation d’Haïti pour le TPS à cause de la crise extrême qui ronge le pays.
Il fait remarquer que les Haïtiens expulsés sont exposés à une violence meurtrière et à une insécurité constante.
Tessa Petit, la directrice de la Florida Immigrant Coalition, affirme pour sa part que les conditions en Haïti rendent impossible le retour des gens en toute sécurité.
Elle fait remarquer que la décision annoncée par la Homeland Security vendredi va sauver des vies et contribuer à l’unité des familles.
Ces militants, cités par l’agence EFE, soulignent que la situation d’Haïti a atteint un niveau catastrophique, avec des violences armées, de graves pénuries alimentaires et un système de santé effondré et cela met en danger la vie de millions de personnes.
Ce ne sont pas moins de 309 000 migrants haïtiens dont la moitié se trouvent en Floride, qui vont bénéficier de cette mesure.
Vant Bèf Info (VBI)