L’avocat de l’homme d’affaires Stanley Handal, Me Frizto Canton, a rejeté les accusations de l’hebdomadaire Haïti Observateur qui identifie son client comme le numéro 1 du gang auquel appartiendrait Clifford Brandt. M. Handal n’a jamais connu Clifford Brant, a déclaré Me Canton exigeant des responsables d’Haïti Observateur et d’un ensemble d’autres institutions, dont le RNDDH et le journal Le Matin, qu’ils apportent des rectifications urgentes et nécessaires sur ce dossier.




« M. Handal est un homme d’affaires qui n’a jamais été mêlé de près ou de loin à des actes de kidnapping, il n’a jamais connu Clifford Brandt. Ces deux hommes ne se sont jamais rencontrés dans leur vie », a indiqué l’avocat de Stanley Handal.


Me Fritzo Canton a fait savoir que son intervention devant la presse jeudi (22 novembre) répond à un « impérieux devoir de clarté, de conscience pour laver de la souillure l’honneur et la dignité d’un homme traqué par la méchanceté des hommes. » Selon l’hebdomadaire haitiano-américain, Stanley Handal serait le numéro 1 du réseau dans lequel opérait Clifford Brandt, venu en 5e position.


La défense de M. Handal appelle les responsables du journal à publier dans les mêmes colonnes une rectification urgente et nécessaire. Le Réseau national de la défense des droits humains (RNDDH) est aussi concerné par cette injonction pour avoir, selon Me Canton, fait des comparaisons pernicieuses entre Clifford Brandt et son client.

« Il convient de souligner que les dossiers de Clifford Brandt et Stanley Handal se ressemblent drôlement. Dans les 2 cas, deux hommes d’affaires sont à la tête de bandits lourdement armés », dit avoir lu Me Canton dans le dernier rapport de la RNDDH.


Quant au journal Le Matin, il est aussi appelé à rectifier le tir pour avoir écrit dans un de ces articles : « malgré l’évidence des faits l’incriminant, Stanley Handal a été libéré ».


En cas de refus de revenir sur leurs déclarations, les institutions concernées, y compris tous les organes de presse « qui ont véhiculé des déclarations, des insinuations, des comparaisons à l’encontre de M. Handal », le juriste menace de tenter une action en justice conformément à l’article 318 du code pénal.