Interceptés dans les eaux territoriales des îles Turks & Caicos, rapporte la plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés ((Garr) dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse, le rapatriement n’a pas encore eu lieu, indiquait un responsable de Garr, joint par AlterPresse le jeudi 4 septembre.
Ces ressortissantes et ressortissants haïtiens ont été interceptés, au moment où leur embarcation traversait, le lundi 1er septembre 2014, les eaux de ce territoire britannique.
La plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et refugies se dit préoccupée de l’augmentation du nombre croissant de ressortissants haïtiens dans des voyages clandestins.
Les 60 hommes et 22 femmes, interceptés, ont été remis aux agents de l’immigration britannique qui les ont placés dans un centre de détention.
Des soins ont été fournis à l’un d’entre eux, pour fatigue, et à un autre, pour une lacération subie à la jambe pendant qu’il tentait de sauter par-dessus bord pour échapper à la police.
L’immigration clandestine des Haïtiens ‘est une charge disproportionnée pour le gouvernement’, déclare le ministre du contrôle des frontières et du travail des Îles Turks & Caïcos, Ricardo Don Hue Gardiner.
Celui-ci en a profité pour exhorter les autorités haïtiennes à faire de leur mieux pour créer des opportunités d’emplois en Haïti, afin que les Haïtiennes et Haïtiens cessent de risquer leur vie dans des voyages en mer souvent périlleux, selon la note de la plateforme Garr.
En décembre 2013, au moins 17 migrantes et migrants haïtiens avaient péri dans un naufrage au large des Îles Turks & Caïcos.
La plateforme Garr demande aux autorités haïtiennes de mettre au au centre de leurs préoccupations, le bien-être de la population, toujours en quête de conditions de vie en toute dignité dans le pays caribéen.