Plusieurs organisations s’apprêtent à rejoindre le Collectif justice mine (Cjm) en vue d’élaborer des stratégies de mobilisation contre l’exploitation minière à ciel ouvert en Haïti, apprend AlterPresse.


Le Cjm est composé de la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh), Tèt kole ti peyizan, la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), Défenseurs des opprimés (Dop) et du Mouvement démocratique populaire (Modep).
Cette décision a été prise lors d’une séance de formation et de partage d’informations sur les ressources minières, organisée à Babiole (Port-au-Prince), le 25 juillet 2014, par le Collectif justice mine (Cjm).
Les vingt-huit (28) organisations ayant pris part à l’activité sont préoccupées par les effets qui accompagnent l’exploitation minière à ciel ouvert.
Haïti a une sombre histoire en matière d’industrie extractive. Sur 83 millions dollars de profits générés par la mine de bauxite à Miragoane (Compagnie Reynold S.A), l’Etat haïtien n’en a tiré que 3 millions », selon Camille Chalmers de la Papda.
Récemment, les experts de l’entreprise publique sud-africaine, Council of Géoscience, ont évalué le potentiel minier d’Haïti.
La première carte des occurrences et gisements métalliques en Haïti a été soumise aux autorités haïtiennes qui devront adopter de nouvelles dispositions pour moderniser le secteur minier.
Selon les experts sud-africains, Haïti regorge d’importants gisements d’or, de cuivre et de manganèse ainsi que d’autres minerais associés dont le nickel, l’argent, la bauxite et le platine.