JACMEL, (HAITI) | [Haiti Première/Sud-Est] — Dans l'objectif d'apporter le cinéma dans les zones les plus reculées qui n'ont pas accès à l'électricité et à la télévision, l'organisation culturelle Hector Berlioz a formé 21 jeunes, divisés en deux groupes, en photographie et documentaire-cinématographie.


Cette série de formation a duré 10 mois, soit de mars à décembre 2015, a indiqué à Haiti Première, l'un des organisateurs.
« Le cinéma peut jouer un rôle stratégique en établissant un lien entre les jeunes vivant en milieu rural et les réalités en évolution constante de la vie moderne ».
Voilà l'une des raisons pour lesquelles les membres de l'organisation Hector Berlioz de Jacmel (Sud-Est) ont pris la décision d'initier des jeunes, des deux sexes, à la cinématographie.
Ces ateliers, qui se sont déroulés sur le son, l'Iphone film, le documentaire et la cinématographie, ont été organisés à l'occasion de la 2e édition du festival film Mérisier Jeannis.

 

Au terme de la formation, quatre films haïtiens ont été produits : « Gras pour ti moun, Lanmè peyizan, Mache anba monben et Komelak ».

Pierre Lucson Bellegarde, Angelo Pootchy Dérose, Bellegarde Jean Macaisse, Lamour Yvelt et Sylvaince Christien ont intervenus lors de la formation.

Deux canadiens : Marcel Cabrela et Vincent Toi ont également partagé, comme volontaires, leur savoir-faire dans le domaine avec les jeunes pendant la formation.
Pour boucler la formation de dix mois, le 25 décembre 2015, les organisateurs ont réalisé une projection publique, avec les quatre films qui y ont été montés, à l'école de musique Desaix Baptiste de Jacmel.
L'ensemble des activités a été supporté par l'ambassade de Suisse en Haïti et le Ciné institute de Jacmel●HP–