Lors de l’Angélus de ce dimanche 31 octobre 2021, le Pape François a une nouvelle fois exprimé son attention envers la population haïtienne. Depuis la fenêtre du Palais apostolique, le Pape a exprimé sa proximité avec la population d’Haïti, « qui vit dans des conditions très limitées ».
« Je demande aux responsables des nations de soutenir ce pays, de ne pas le laisser seul. Et vous, en revenant à la maison, cherchez des nouvelles sur Haïti, et priez, priez beaucoup », a-t-il demandé aux fidèles qui l’écoutaient.
François a confié avoir été impressionné par le témoignage d’un missionnaire camillien en Haïti, le père Massimo Miraglio, qu’il a vu dans A Sua Immagine, une émission de la RAI, la télévision publique italienne. « Combien de souffrance, combien de douleur il y a sur cette terre, et combien d’abandon. Ne les abandonnons pas ! », a supplié le Pape François.
Haïti-Insécurité-Infrastructures routières
Traverser le tronçon de route de Martissant aujourd\\\'hui serait moins dangereux pour les passants notamment en véhicule, si les nids-de-poule qui constituent de véritables entraves à la circulation automobile et piétonne étaient réparés par les services concernés de la République, particulièrement les Travaux publics, constate Haiti Press Network.
Ces temps-ci, Martissant, réputé comme l\\\'un des quartiers pris en otage par des gangs armés, représente l\\\'une des zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince les moins fréquentables, à cause de l\\\'insécurité imposée par les bandits armés.
La route est trouée de nids de poule, boueuse en saison pluvieuse, cahoteuse et envahie de rivières d\\\'eau stagnante et puante de Martissant 1 à 25, observe un reporter de HPN.
Un présumé bandit tué à Delmas 31 par la police dimanche soir lors d'une tentative de Kidnapping
GAZETTE-HAITI - La police nationale a confirmé avoir abattu un présumé kidnappeur d'une trentaine d'année qui circulait à bord d'une pick up Colorado Noire immatriculée : IT O6985 appartenant à Food For The Poor.
Tout a commencé à Delmas 65 quand une alerte de la police a identifié un véhicule suspect ayant à son bord 3 présumés bandits qui s'apprétaient à kidnapper un citoyen. Une patrouille policière est immédiatement intervenue et les occupants, tous armés ont abandonné le véhicule et ont pris la fuite, a expliqué le porte-parole de la police l'inspecteur divisionnaire Garry Desrosiers.
Les policiers, pour la plupart, les ont poursuivis à pied jusqu'à Delmas 31, non loin du bureau du ministère des cultes et ont abattu l'un d'entre eux. Le présumé bandit baignant dans son sang et dont l’image fait le tour des réseaux sociaux et ses acolytes seraient des membres du gang de Grand Ravine, selon Garry Desrosiers. Il avait en sa possession un fusil d'assault de type AR 15, série CM10810.
Deux plaques d'immatriculation et des uniformes de la police administrative ont été découvertes dans le véhicule abandonné.
Il faut préciser que la Colorado noire à bord de laquelle circulaient les bandits est la propriété de Food For The Poor volée lors du kidnapping d'un employé de l'institution au mois d'octobre dernier. Les parents de la victime avaient versé la somme de 550 000 gourdes en échange de sa libération, nous a confié un responsable de Food For The Poor sous couvert de l'anonymat.
PNH: Deux individus armés tués lors d’une tentative de kidnapping
novembre 15, 2021 VBI Sécurité
Deux présumés kidnappeurs ont été tués par la police le dimanche 14 novembre 2021, lors d’une tentative d’enlèvement dans la commune de Delmas. Les forces de l’ordre poursuivent trois autres malfrats qui se trouvaient à bord du véhicule alors qu’ils allaient commettre le rapt, rapporte un haut responsable de la police.
Port-au-Prince, le 14 novembre 2021.- Des agents de la police nationale ont déjoué une tentative d’enlèvement le dimanche 14 novembre 2021, dans un quartier de Delmas.
Au moment de la rédaction de cet article ( 9h20 PM), une opération est en cours en vue de mettre la main au collet de trois autres malfrats en fuite, souligne notre informateur.
Vant Bèf Info (VBI)
Des “journalistes” à la solde des gangs criminels, c’est inacceptable et inquiétant pour la démocratie et les droits de l’homme, dénonce Pierre Espérance…
14 novembre 2021
RHI-NEWS - Miami, dimanche 14 novembre 2021- Dénonçant le comportement de certains ”journalistes et directeurs d’opinion,” qui seraient au service des gangs criminels, Pierre Espérance, directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains (RNDDH), s’est dit inquiet pour l’avenir de l’exercice de la profession en Haïti.
Il a affirmé, dans une interview à RHINEWS et au Magazine Écho Actualité, que des individus se présentants comme journalistes ou directeurs d’opinion, se sont associés avec les chefs des organisations criminelles qui contrôlent le pays pour assurer la promotion de leurs activités criminelles à travers certains médias.
Il se dit offusqué que dans leurs dérives inacceptables et inquiétantes, ces “pseudos journalistes et directeurs d’opinion” ne se gênent pas pour faire l’apologie du kidnapping et présenter les chefs de gangs comme des révolutionnaires.
Pierre Espérance a souligné que certains “journalistes et directeurs d’opinion” seraient payés par des chefs de gangs pour leur accorder des temps d’antenne pour mieux véhiculer et justifier leurs idées et leurs actes criminels.
“Des chefs de gangs devenus patrons de certains “journalistes et directeurs d’opinion,” cela va définitivement trop loin et la société haïtienne doit s’indigner face à de telles dérives,” a-t-il déclaré.
Ces “journalistes,” a poursuivi M. Espérance, prodiguent des conseils en communication aux chefs de gang, écrivent des notes pour eux et préparent leurs conférences de presse.”
Selon le défenseur des droits de l’homme, ces mêmes “journalistes et directeurs d’opinion” dont il ne cite pas le nom, se seraient enrichis eux aussi à partir de l’argent du kidnapping.
Il a appelé les propriétaires des médias, les associations de médias et les associations de journalistes à se pencher sérieusement sur cette situation qui met en péril la liberté de la presse et l’Etat de droit en Haïti.
Selon M. Espérance, “il n’y a aucune différence entre les chefs de gang qui kidnappent et tuent et ceux qui sont à leur solde.”
“Des journalistes qui travaillent à la solde d’organisations terroristes responsables de crimes les plus abominables commis dans notre société, c’est à la fois inquiétant et inacceptable,” a renchéri Pierre Espérance.