Mr Laurent Salvador Lamothe se rendra, à Washington D.C., aux Etats-Unis, les 23 et 24 Juillet 2012, dans le cadre d’une mission destinée à rencontrer des partenaires techniques et financiers internationaux.
A la tête d’une délégation composée entre autres du président du Sénat de la République, M. Simon Desras Dieuseul, du Ministre de l’Economie et des Finances, Madame Marie Carmelle Jean-Marie, et de l’Ambassadeur d’Haïti à Washington, M. Paul Altidor, le Chef du Gouvernement aura d’importantes réunions de travail avec les hauts cadres du Fonds Monétaire Internationale (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) pour évoquer des questions de gouvernance financière en général et d’appui technique en particulier.
D’après l’ingénieur-géologue Claude Prépetit les prévisions sont loin d’être bonnes pour la Caraïbe et pour Haïti en particulier. La plaque caribéenne, « est entrée dans une phase d’activité sismique augurant la libération d’énergie dans les failles cartographiées ou aveugles ». Sur la plaque caribéenne, coincée entre celles de l’Amérique du Nord, de l’Amérique du Sud et des Cocos, quelques failles s’illustrent. A Anguilla, du 10 au 14 juillet 2012, 8 séismes de magnitude 2,9 à 3,4 sur l’échelle de Richter ont été recensés par les sismographes de l’USGS. En République dominicaine, le 7 juillet, un séisme de 5,1 a été enregistré à Barahona. Un autre de 2,9 s’est produit à Higuey le 10 juillet. Le lendemain, à Atomayor del Rey, il y a eu un séisme de 4,4. Deux jours plus tard, à Boca de Yoma, un autre tremblement de terre de 3,1 a été signalé, rapporte l’ingénieur Claude Prépetit. Comme pour le Pacifique, on installe des marégraphes dans la caraïbes dans l’éventualité de tsunami provoqué par des séismes importants, confie l’ingénieur Claude Prépetit, préoccupé par la menace planant sur le Cap-Haïtien. 170 ans après le tremblement de terre suivi de tsunami du 7 mai 1842 ayant causé la mort de 5 000 personnes (la moitié de la population de cette ville), les prévisions sont inquiétantes. L’étude géospatiale, dont les conclusions sont disponibles depuis 2007, avait identifié sur la faille septentrionale des déformations et un déficit de glissement de 1 m 80 susceptible de provoquer un séisme de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter au Cap-Haïtien. Pire. «Si ce séisme se produit dans la rade du Cap-Haïtien, le temps d’alerte sera très court. Quelques secondes », indique Prépetit. Historiquement, les vagues de 5 mètres de haut du séisme de 1842 ont atteint la cathédrale du Cap-Haïtien, le cœur de la ville, explique le géologue pour qui « on ne doit pas se faire d’illusion » sur l’importance des pertes en vies humaines si ce scénario se produit. Les gens doivent savoir quoi faire pour se mettre en sécurité s’il y a une alerte au tsunami à 1000 kilomètres dans la mer des Caraïbes par exemple, ajoute l’ingénieur qui surveille aussi la faille Enriquillo comme du lait sur le feu. Indexée à tort d’être responsable du tremblement de terre du 12 janvier 2010, la faille Enriquillo, selon la même étude géospatiale de 2007, peut provoquer à tout moment un séisme de 7, 2, indique Claude Prépetit, généreux dans les détails sur les études dont les résultats ont permist d’identifier la « faille aveugle », non cartographiée à l’époque, responsable de goudougoudou . « Cette faille a été baptisée faille de Léogâne », rappelle le géologue qui multiplie les interventions pour sensibiliser les Haitiens aux aléas sismiques.
Vendredi, le Conseil d'Administration du Fonds Monétaire International (FMI) a achevé la quatrième revue de la performance d'Haïti au titre de l'accord de Facilité Élargie de Crédit (FEC) du 20 Juillet 2012.
La décision du Conseil a été prise suivant la procédure « de laps de temps de base (1)». L'achèvement de l'examen, permettra un décaissement immédiat d'environ 7,4 millions de dollars, ce qui portera le total des décaissements au titre du programme à environ 46,9 millions.
L'accord FEC en Haïti a été approuvé le 21 Juillet 2010 conjointement avec l'allégement intégral de la dette impayée du pays au Fonds, équivalent à 268 millions de dollars.
L'allégement de cette dette, financé par le fonds fiduciaire et le FMI fait partie d'une vaste stratégie internationale pour soutenir les plans de reconstruction d'Haïti à long terme, suite au séisme du 12 Janvier 2010.
La réouverture a eu lieu le samedi 21 juillet, en presence de Mgr Jean Zaché Duracin. Durement endommagé par le séisme du 12 janvier 2010, ce local permettra aux dirigeants de fournir à la population léoganaise et des environs des services sanitaires de qualité. La partie rénovée de l’hôpital Sainte-Croix a une capacité de 50 lits, a signalé d’entrée de jeu sa directrice générale, Gladys Memnon. Ce bâtiment, a-t-elle poursuivi, loge 3 salles d’opérations, une salle de réveil, 3 salles de consultations externes et 2 de médecine interne. Il comprend également 20 salles d’accouchement à raison de 5 accouchements par jour, dont une réservée au post-partum ; une salle pour la sonographie, une pour l’endoscopie, une salle de conférence, un guest-house, une station de radiodiffusion. La pédiatrie, le service de cardiologie avec électrocardiogrammes, le service d’urologie, d’ophtalmologie, de radiologie ; le service de prise en charge des personnes atteintes de la filariose lymphatique, le programme de la malaria, le laboratoire d’analyses médicales, la pharmacie, la clinique dentaire ; un système de filtration de l’eau, autant de domaines d’intervention qui précèdent un programme relatif au VIHSIDA, et le service de l’orthopédie et de la réhabilitation.
La publication des amendements constitutionnels ont inqiété le secteur baudou avec l’article abrogeant l’article 297 de la Constitution de 1987 Or cet article 297 abrogeait tous les decrets et deecrets qui se voulaient une entrave à l’exercice des libertés publiques du people. Nous avons eu une interview avec Mme Rachèle Beauvoir domiique au cours duquel elle a exprimé ses inquietudes devant cette phrase laconique stipulat que l’article 297 était abrogé. D’ici à envisager la reprise des persecutions contre le secteur baudou, il n’y avait qu’un pas. Joël Turenne Directeur des affaires juridique de la Direction Générale du Ministère des Cultes, dit avoir appris « avec stupéfaction les appréhensions du secteur vodou concernant l’abrogation de l'article 297 de la Constitution amendée » porte à la connaissance de toutes les personnes concernées, que « l’amendement constitutionnel n'est et ne saurait être préjudiciable en aucun cas, ni au fonctionnement du vodou, ni aux droits de ses adeptes ». D'autant plus, précise-t-il, que « l'arrêté présidentiel du 4 avril 2003 fait du vodou une religion à part entière qui ne doit nullement se confondre à une pratique superstitieuse. »
Enfin, la Direction Générale du Ministère des Cultes, tient a préciser, que le décret loi du 5 septembre 1935 (mis en cause dans l’article 297) n'a jamais été promulgué et que par voie de conséquence, n'a jamais été applicable au regard de la loi.