MIMI BARTHELEMY est morte , samedi 27 Avril, dans un hôpital parisien où elle avait été emmenée d’urgence suite à une rupture d’ anévrisme. Opérée d’urgence, elle était en récupération, quand elle a fait un arrêt cardiaque.. MIMI Barthélémy est Haïtienne et vivait à Paris. Son métier: Conteuse, diffuser la tradition orale haïtienne à travers le monde par sa compagnie “ TI MOUN FOU”. Lors de ses multiples voyages en Haïti où elle venait souvent elle a animé plusieurs ateliers pour les enfants des camps. C’était après le dévastaeur tremblement de terre du 12 janvier 2010. Très peu de temps avant ce voyage dans son pays d’origine, elle a essayé de voir comment dans le domaine culturel, elle pourait intéresser les enfants. Il en est sorti un grand livre, Son Livre “ Dis Moi les chansons d’Haïti ” , veritable trésor musical enfantin . Et les enfants, elle les faisait rire, elle les faisait danser, elle les faisait jouer. Ces jeux qui sont en mème temps des moyens d’organiser l’esprit, de donner des règles qu’on doit suivre. En somme les jeux formatteurs de Mimi Barthélémy, on ne les oubliera jamais. On l’entend encore Mwen pwale lavil jacmel… Alexandre tombe nan petrin, Bab li plein farine… Twa Fwa Pase la, c’est la dernière qui restera… faisant les enfants se déplacer à la queue leu leu Les enfants pour Mimi Barthélémy sont débordants de tendresse, de gentillesse. On ne trouve pas un gramme d’agressivité chez eux., disait-elle souvent Et malgré l’immigration des campagnes vers les villes, les enfants n’ont rien perdu de leurs traditions. Mimi Barthélémy était très fière d’avoir pu dominer ses faiblesses en créole. “ Dans ma génération, aimait-elle raconter, il était interdit de parler créole …donc mon créole est très frustre, très rudimentaire. Mais devant l’urgence de communiquer, je me suis lancée. Et la communication est passée. Née à Port-au-Prince le 3 Mai 1939, elle fait ses études supérieures en France et vit ensuite à l'étranger : en Amérique Latine, au Sri Lanka et en Afrique du Nord. Très vite, elle a choisi le CONTE . c’était une façon pour elle d’affirmer son identité de femme haïtienne vivant hors de son pays: elle se met à conter en puisant dans la tradition orale d'Haïti qui est en langue créole. Dans ses contes, elle tisse les deux langues, le français et le créole, dans le souci de transmettre ce qu'elle a reçu en partage et d'en être le témoin à part entière au sein de la francophonie. Elle écrit elle mème beaucoup des contes et en fait la mise en scène. Par exemple Soldats-Marrons , Jeux de cailloux, Elle realise un travail sur le conte chanté: L'oranger magique (1985) ; La reine des poissons (1987) .Elle joue dans de nombreux lieux, festivals et salons du livre en France, en Haïti et dans le monde En 2000, elle reçoit le grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et en 2001 celui d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Miami Barthélémy aurait eu 74 ans le 3 Mai prochain. Elle avait épousé Gérard Barthélémy, l’auteur du livre Le Pays en Dehors. Gérard Barthélémy est mort en 2007. . On pourrait dire que le message de Mimi Barthélémy laissé à tous les Haïtiens est le suivant: : En Haïti, il faut toujours essayer de trouver le positif…
Le Miami Herald , nous apprend l’arrestation en République dominicaine ( dans un hotel) d’un home d’affaire haïtien, recherché aux Etats-Unis pour traffic de drogue Son nom: Rodolphe Jarr arrieté par des aents dominicains du service anti-drogue et qui était déjà activement recherché par la police amériiane. Il sera extrude de la République domiicaine vers lesEtats-Unis. Jarr, qui vit à Port-au-Prince avait en sa possession un passeport haïtien et une résidence temporaire de la république dominicaine. Il est aussi propriétaire de plusieurs entreprises basees e Floride, don’t la United Foam and Plastic. L’homme d’affaire haïtien est aussi directeur general d’une association qui l’an dernier est entré en partenariat avec le ministère haïtien de l’Agriculture et l’Agence américaine pour e développement international m la USAID. Il s’agit du projet WINNER et de sat ache pour réhabiliter Un rivière de la Plaine du Cul de Sac. Le groupe de Jazz, d’après une note de presse que l’on peut lire sur le site de Winner était pourvoyeur de materiels et d’ouvrier pour ce projet. Les officiels américains de Miami ont signé l’ordre de comparution de Jarr devant le Grand Jury. Jarr, aussi appelé whiskey et plusieurs autres personnes sont ccusés d’avoir distributes de la cocaine aux Etats-Unis. Si il était condamné, il sera passible d’une condemnation à perpétuité
Communiqué: Le Gouvernement de la République d’Haïti veut rassurer une fois de plus les organismes nationaux et internationaux de promotion et de défense des Droits Humains, les représentants des diverses organisations de la Société Civile, les membres de la Communauté Internationale et la population en général de sa ferme volonté et de son engagement indéfectible à travailler à l’instauration de l’État de Droit dans le pays. Faisant suite au dernier rapport d’Amnesty International sur Haïti, le Gouvernement constate une nouvelle fois qu’un organisme international des Droits Humains n’a pas su relativiser la problématique de la pauvreté endémique sévissant dans le pays pour avoir dressé — avec des conclusions hâtives, donc forcément erronées — un sombre tableau de la situation des personnes déplacées vivant dans les camps. Le Gouvernement réfute l’assertion contenue dans le Rapport d’Amnesty selon laquelle il n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour protéger les femmes et les jeunes filles vivant dans les camps. Le Gouvernement soutient que c’est l’une des raisons pour lesquelles il a tenu à tout prix, malgré ses faibles ressources, à relocaliser les familles à travers le projet 16/6 et dans une démarche de respect de la dignité humaine. Le Gouvernement tient à rappeler qu’il continue à travailler sur des solutions alternatives dans une démarche de profond respect de la dignité humaine et que le dynamisme de son équipe a été salué récemment par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la relocalisation, pendant le premier trimestre de l'année 2013, de plus de 200,000/300.000 personnes qui vivaient encore sous les tentes. Le Gouvernement tient à assurer Amnesty International et tous les autres organismes de promotion et de défense des Droits Humains qu’il partage au plus haut point leurs préoccupations et leur désir de voir tous les citoyens Haïtiens disposer d’un logement décent. Le Gouvernement souscrit entièrement à la démarche d’Amnesty International : « Exigeons la dignité axée sur les atteintes aux droits humains qui font sombrer les gens dans la pauvreté et les y maintiennent ». Toutefois, il fait remarquer que les atteintes aux droits humains sont surtout et souvent une résultante de la pauvreté liée à l’inefficacité de l’aide. S’agissant du contexte permettant à juste titre de relativiser ce tableau consternant dressé par cette prestigieuse organisation, le Gouvernement signale les défis colossaux auxquels il a dû faire face suite aux incessantes crises politiques et sociales dont les ravages se font encore sentir. Dans ce même registre, il faut rappeler l’inadéquation des modèles de camps et de leur gestion imposés par des milliers d’Organisations Non-Gouvernementales (ONG) qui — principaux récipiendaires de l’aide internationale fournie au lendemain du séisme du 12 janvier 2010 — n’étaient sur le terrain que pendant 18 à 24 mois, œuvrant sans la moindre transparence avec l’État haïtien. La presse internationale a d’ailleurs reconnu que les résultats de l’aide accordée à Haïti étaient très maigres pour les raisons suivantes : faible connaissance du pays, absence de vision globale, coordination inefficace sinon absente, tendance à travailler exclusivement avec les ONG. Malgré toutes les difficultés rencontrées et notamment liées aux défis de la reconstruction du pays, le Gouvernement informe tous ses partenaires nationaux et internationaux qu’il travaille avec acharnement de manière à orchestrer une réponse cohérente et efficace devant permettre de relancer la machine économique et d’instaurer un véritable État de Droit. Le Gouvernement juge inacceptable les cas d’expulsions forcées et s’engage — après enquête — de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser toute pratique en matière d’expulsion qui ne respecterait pas ses engagements internationaux et les droits de ses citoyens. A cet effet, les autorités étatiques concernées ont reçu des instructions formelles de conduire des investigations sur ces exactions, et les coupables, indépendamment de leur appartenance institutionnelle, seront poursuivis selon les lois en vigueur. Le Gouvernement note que les problèmes relatifs aux droits humains ne peuvent être résolus que sur le court et le moyen terme, et renouvèle donc sa détermination à la cause des couches les plus vulnérables de la population. Il s’agit d’autant plus de toute une culture à changer et le combat doit être mené simultanément sur plusieurs fronts : l’éducation, l’emploi, la santé, l’accès aux infrastructures sociaux de base, routières, énergétiques et la réduction des inégalités sociales. Le Gouvernement se dit donc ouvert aux diverses recommandations formulées dans les rapports de ses partenaires nationaux et internationaux et surtout à toutes les critiques constructives issues d’une analyse appropriée des différents déterminants des problèmes souvent relatés sur la situation des droits humains en Haïti. Le Gouvernement encourage les rapporteurs à se documenter davantage, entre autres, sur les diverses interventions réalisées au niveau des camps afin de mieux aider à changer les donnes et de défendre efficacement la noble cause des Droits Humains.
LETTRES MORT DE MIMI BATHELEMY La communauté haïtienne de France vient de perdre l'un de ses grands représentants avec le passage à l'Orient éternel, le samedi 27 Avril 2013, à Paris, de Mimi Barthélémy. Une voix sûre de la culture de notre pays qui s’en est allée subitement ; la peine est plus que palpable dans notre communauté. Ses contes, dits avec précision, légèreté et humour constituent des chefs d'œuvre de la littérature orale haïtienne. La dernière fois que nous l’avons vue sur scène, c'était à Massy Palaiseau, en banlieue parisienne, au Festival des arts haïtiens organisé chaque année par notre compatriote Lorfils Réjoui. Mimi était toujours là, chez les grands comme chez les petits de la communauté, avec le même respect, la même promptitude, la même perfection. L'Ambassadrice de la culture haïtienne à Paris était encore en répétition avec son musicien fétiche qui l'accompagnait partout, Amos Coulanges, pour des prestations programmées en Mai prochain. Lors de la présentation du film qui raconte sa vie, elle avait beaucoup parlé de son enfance en Haïti. Généreuse, ces dernières années, elle prenait sous sa coupe d'autres conteurs haïtiens comme Jude qui a aussi un grand talent et est prêt pour la relève etc. Haïti était présente dans chacun de ses spectacles. Puisant dans la riche tradition orale de son pays d’origine, elle a su imposer un style bien à elle. Auteure et comédienne elle a collaboré à la création de plusieurs spectacles dans les années 80, avec notamment Rafaël Murillo Selva, c’était au Honduras en 1981. Avec ou sans musiciens sur scène, Mimi excellait dans les contes chantés inspirés de la tradition orale haïtienne. Qui n’a jamais écouté Mimi dans « l’Oranger Magique » qu’elle a écrit en 1985, un chef d’œuvre de lyrisme puisé dans l’imaginaire haïtien, magistralement restitué sur scène avec une grâce infinie. Elle récidive en 1987 dans « la Reine des Poissons ». Elle possédait aussi une plume étincelante de lumière dans ses livres de contes publiés chez plusieurs éditeurs parisiens, ses disques de contes pour enfants et adultes qu’elle a enregistrés. Elle était aussi une dramaturge, cette activité est moins connue de ses compatriotes haïtiens mais tout aussi florissante. La conteuse haïtienne a obtenu de nombreux prix. En 1989, le « Becker D’or » pour « la Reine des Poissons », un conte qui l’avait définitivement imposé sur les scènes françaises. En 1992, le grand prix Arlety de l’universalité de la langue française, pour son fameux conte « La dernière lettre de l’amiral ». Elle a été maintes fois décorée par les autorités françaises. En 2000, au grade de Chevalier de l’ordre national du mérite et l’année suivante celui des Arts et des Lettres. Enfin en 2010, le Ministre de la Culture Frederic Mitterrand l’a faite chevalier de la Légion d’honneur. Mimi Barthelemy est une ancienne étudiante de l’Institut des Sciences Politiques à Paris, la célèbre école de la rue Saint Guillaume. Elle a obtenu en 1984 un doctorat d’Etudes Théâtrales et cinématographiques à l’Université de Paris VIII. Maguet Delva pour Haïti en Marche
Un vaisseau transportant une trentaine de clandestins haïtiens a été intercepté dimanche dans les eaux des Bahamas. Parmi les rescapés, 5 enfants. Les migrants haïtiens ont été transportés à Nassau, la capitale, où les attendaient l’immigration ainsi que la Croix Rouge. Ils seront probablement rapatriés en Haïti.