Alors que les dernières déclarations du Secrétaire d’État américain John Kerry sur les leaders haïtiens et la patience limitée de la communauté internationale continuent de faire des vagues en Haïti, trois secretaries d’état américains s’alignent sur la même position et demandent à John Kerry ce qui suit:

 « [...] 

Nous demandons instamment au Département d'Etat d'utiliser tous les outils pour assurer que les autorités haïtiennes mènent des élections dans les délais convenus. Cela requière de travailler en étroite collaboration avec le président intérimaire Privert et le nouveau CEP pour maintenir l'élection prévue sur la bonne voie et d'éviter sous tout prétexte un nouveau report.

 Nous demandons également au Département d'identifier et de punir les “rabat-joie” qui minent régulièrement et perturbent le processus électoral pour leurs propres intérêts. Cela comprend ceux qui prennent la rue pour se livrer à la violence et ceux qui incitent ou painte les autres pour le faire. Par exemple, ceux qui financent le chaos, promeuvent la violence et sapent la stabilité d'Haïti ne devraient pas être en mesure de voyager librement aux États-Unis pour échapper au désordre qu'ils créent chez eux.

 Nous sommes confiants que vous partagez avec nous, le désir de voir que le peuple haïtien ait un gouvernement de son choix, sensible à ses besoins, de sorte que le pays puisse jouir de la stabilité et de la prospérité que le peuple mérite [...] »

 Les trois secrétares d’état ne semblent pas être au courant  du fait que ceux qui occupent maintenant les rues sont leurs propres alliés, les membres du PHTK de Michel Martelly qui semblent avoir decide une mobilisation non stop pour obtenir du CEP l’organisation immédiate du deuxième tour des élections avec leur candidat Jovenel Moïse.