Le “FEMINICIDE” fait son apparition dans le vocabulaire français.

Cela fait quelque temps déjà que les féministes utilisaient mot FEMINICIDE pour qualifier ce qui était reconnu comme crime passionnel.
Il ne peut pas avoir d’amour, voir même de passion quand on frappe, quand on tue.
Désormais les fémnistes ne veulent plus de ce terme de Crime Passionnel, ex
C’est un nouveau mot qui entre dans le vocabulaire mondial,
Il signifie le meurtre contre des femmes.
Il est nouveau à l’échelon mondial.
Féminicide c’est pour qualifier tous ces crimes commis contre les femmes par leurs conjoints ( désormais, le mot crime passionnel est banni pour ce genre de comportement )
Il ne peut pas y avoir de l’amour quand on tue, quand on frappe.
L’expression : Crime passionnel doit être bannie désormais et remplacé par FEMINICIDE
Le 25 Novembre marque désormais le Jour de la Commémoration des violences contre les femmes.
Et le Terme Féminicide est proposé pour remplacer les « crimes passionnels ».

La journée mondiale contre la violence faite aux femmes a donné lieu à des rassemblements à travers le monde.
Au Mexique, une artiste a présenté un tableau sur une place publique avec des centaines de chaussures rouges. Chaque paire de chaussure représente une femme assassinée par son conjoint.
L’Homme est l’unique être humain qui tue a femelle..
Dans le monde animal, les animaux n’assassinent pas leurs femelles.
Un tel comportement est observé seulement chez l’homme.

Ces chaussures rouges, elles sot de tous les size, de tous les modèles. Des chaussures rouges à talon aiguille, des chaussures rouges plates, des mocassins, des basquets. Il y en a de toutes les pointures, car malheureusement il y a aussi des petites filles disparues, dont on a découvert le corps parfois des années plus tard.
Des petites filles tuées par leurs parents.

Pendant toute la journée du 25 Novembre, TV5 a présenté des témoignages de familles, d’enfants encore sous le coup du choc pour avoir vécu des scènes de violence inouie chez eux.
Mais ce qui est drôle, la plupart des enfants ont raconté comment les hommes ont battu, violé les femmes, leurs femmes.
Les enfants ont vécu une réalité déformée Il ne se sont rendus compte de rien bien souvent.
Les violence dont ils savaient que leur mère était la victime ne se déroulaient parfois pas devant eux. Mais ils savaient que cette violence existait.

Les enfants ont vu leur père insulter leur mère, puis la frapper. Souvent les pères ne se gênaient pas pour frapper leur mère, devant les enfants.
Ils entendaient les cris de leur mère
Ils entendaient leur père l’insulter
Ils entendaient les coup de pied des pères contre leur mère.
Et quand ils n’entendaient plus les cris de la mère, ils craignaient le pire.
Que s’était il passé ?
Est-ce que leur mère serait morte ?

Comment se protéger face à un père effrayant ?

« Je faisais tout pour ne pas entendre ce genre de bruits, raconte une petite fille devenue adulte aujourd’hui.
Je protégeais mes petits frères et sœurs.
Je les emmenais avec moi, dans notre chambre et prenais soin de fermer la porte
Puis je leur parlais pour tenter d’étouffer les cris des parents. Mon cœur battait tellement fort et vite que j’avais l’impression qu’il allait sortir de mon corps.
Tout ça est encore super présent dans mon esprit.
Tout est encore dans ma tête. Pour moi c’était un animal qui voulait prendre du plaisir à faire mal.

L’homme bat la mère, mais il s’en prend aussi aux enfants. Il est de plus en plus violent.
« Je l’ai vu se jeter sur moi » raconte cette petite fille.
Vers 2 heures du matin, il sest levé pour fumer une cigarette.
Quand il est revenu dans la chambre, je lui ai dit que j’avais porté plainte sur la violence que je subis et que les enfants subissent aussi.
Et là il m’a sorti : Je vais te crever… Il s’est jeté sur moi Il m’a mordu la main droite, il ma étranglé et dans une giffle, ma tête a été sur la gauche et de là j’ai vu le couteau .
j’ai réussi à l`orienter contre lui.

Le père est mort
La Mère arrêtée

Mais, elle a été acquittée à la majorité absolue

La réalité imposée à ces enfants, la justice ne s’en est pas beaucoup occupée.
Et pourtant, cette violence a causé chez ces enfants des traumatismes dont ils n’arriveront jamais à se débarrasser.

« J’avais l’impression d’être le père de mon père » raconte ce petit garçon.
Les enfants n’ont pas le choix. Cette violence force les enfants à grandir plus vite.

Souvent d’ailleurs les enfants culpabilisent.

Qui dois-je protéger s’interroge cet autre enfant.
Si j’emmène mes petits frères dans la chambre pour qu’ils ne soiet pas témoins de ces scènes de violence , j’abandonne ma mère à la fureur de on père.
Qui dois-je protéger ? ?
L’enfant est dans un conflit de protection.
Et il doit résoudre ce conflit dans un temps très court et ce qui est plus terrible seul, tout seul !.

S’enfuir ?
Mais l’enfant sent sa mère écartelée et sous l’emprise de son père. Et il a l’impression que en s’enfuyant, il abandonne sa mère

La société est dans une situation paradoxale
Ces hommes cherchent à tuer leur femme parce que ils n’admettent pas quelle puisse se séparer d’eux.
Si elle se sépare d’eux, elle devra mourir et les enfants avec souvent.

J’aimerais dire à tous ces enfants qui ont vécu pareille tragédie, qu’il ne faut pas qu’ils aient peur.
Il faut partir. Il faut partir
C’est le principal.

25 NOVEMBRE, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la violence sur le femmes.
Ce jour , le 25 Novembre a été choisi par les Nations Unies.
La campagne Tous UNiS, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes du Secrétaire général des Nations Unies marque les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes (du 25 novembre au 10 décembre 2020) sur le thème global « Orangez le monde : Financez, intervenez, prévenez, collectez !  ». Par ailleurs, la campagne Génération Égalité d’ONU Femmes est en train d’amplifier l’appel lancé en faveur d’une action mondiale qui vise à combler les manques en matière de financement, d’assurer la fourniture des services essentiels aux survivantes de la violence pendant la crise de la COVID-19, de concentrer les efforts sur la prévention et de recueillir des données qui sont capables d’améliorer des services d’aide vitale aux femmes et aux filles.
Pendant la période des 16 jours d’activisme, ONU Femmes tend le micro à des victimes, des activistes et des partenaires de l’ONU actifs sur le terrain, pour qu’ils racontent ce qui s’est passé après l’apparition de la COVID-19.

Retenez bien la date : 25 Novembre, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à ‘égard de la violence sur le femmes.

Elsie Ethéart