Haiti et ses crises.
Tiré de :
Jacqueline Charles
The Miami Herald
Tel est le titre que nous pourrions utiliser ce matin, en guise d’introduction à cet article de Jacqueline Charles annonçant une nouvelle crise plus profonde en Haïti.
Avec en sous titre:
Le Canada et les Etats-Unis demandent un DIALOGUE et un CONSENSUS.
L’ARTICLE COMMENCE PAR RAPPELER que Le Canada a dirigé une rencontre vendredi dernier, plus exactement un meeting sur zoom des ministres des affaires étrangères pour discuter sur la façon dont les pays participants à la rencontre du 21 janvier 2022 pourraient aider Haïti , concernant l’insécurité qui la ravage.
Mais la rencontre avait aussi pour but d’inviter les Haïtiens à parvenir à un consensus qui permettrait d’avoir des élections et de retourner à la règle démocratique.
“ Nous avons besoin de voir le peuple haïtien se mettre de nouveau ensemble autour d’un consensus politique qui rendra possible des élections pour un retour à la règle déocratique constitutionnelle.
La communauté international ne peut qu’encourager de tels efforts sans supplanter les Haïtiens c’est à dire se mettre à la place des Haïtiens Déclaration faite par Brian Nichols, assistant secrétaire d’état américain pour l’hémisphère occidental sont tombés d’accord que le président assassiné le 7 Juillet dernier dans sa chambre à coucher devait arriver à la fin de son mandate le 7 février 2022. Au fur et à mesure qu’approche cette date Haïti se trouve confrontée à de nouvelles crises concernant le premier ministre Ariel Henry et les leaders incapables de tomber d’accord et d’arriver à un consensus
Le meeting de vendredi dernier rassemblait autour du Canada, Nichols et 24 différents leaders la plupart des ministres des affaires étrangères de pays venant d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes et d’Europe.
Les Etats-Unis ont essayé de mettre au point une sorte de plan de sécurité pour renforcer la Polie Nationale d’Haïti en augmentant le nombre de conseillers de 9 à 16 et en supportant une police communautaire avec des unités variées qui viendraient donner des entrainements concernant des armes spéciales et des tactiques en usage actuellement dans les équipes de policiers. NICHOLS a précisé que les Etats-Unis cherchaient le support actuellement du Chili, d’Argentine, du Brésil et du Japon. Ce support qui serait donc donné par la communauté internationale vient à un moment particulier au cours duquel Haïti a refusé de reconnaitre la dégradation de la situation sécuritaire, et ceci alors que le pays se trouve de nouveau dans une période de transition ( la seconde en 6 ans) parce que il n’y a pas de président constitutionnellement élu
Et que le dernier président élu a laissé le pays dans une crise dune gravité exceptionnelle à cause de son échec à convoquer des élections, à cause de sa méthode de gouverner par décret..
Haïti est maintenant sans parlement, avec un premier ministre de facto et aucune solution en perspective sur la meilleure façon de venir à bout de la crise. Avec aucun choix sans un support d’une sorte de transition qui viendrait de Washington qui au début s’était pourtant montrée opposée à toutes sortes d’interventions dans les affaires internes haïtiennes, et qui maintenant maintient que toute élection doit être basée sur des conditions de sécurité dans le pays.
“ Il faut que règnent certaines conditions de sécurité pour permettre aux candidats de mener campagne, d’organiser des rassemblements et d’avoir un conseil électoral Provisoire faisant réglementairement son travail et permettant aux électeurs de se rendre aux urnes et de jeter leur bulletin de vote pour le candidat de leur choix.
Déclaration faite également par Bryan Nichels qui a conclut:
“ Ce sont les conditions dont nous avons besoin pour voir de se rouler des élections correctes, dans le pays. “
Les donneurs haïtiens sont de plus en plus inquiets de l’instabilité qui n’a cessé d’augmenter depuis la mort de Moïse. Ce assassinat a été suivi cinq semaines plus tard par un tremblement de terre dévastateur dans le SUD du pays, mettant Haïti maintenant en face d’une crise migratoire.
La conférence du vendredi 21 janvier pour la deuxième fois en quelques mois a rassemblé des officiels de hauts niveaux qui se sont réunis pour discuter de la situation haïtienne
Et cela reflète l’inquiétude concernant la crise constitutionnelle dans le pays ainsi que l’érosion de sa démocratie. Sous pression de la communauté internationale le président défunt Jovenel Moïse avait accepté de nommer Ariel Henry un neuro-chirurgien qui n’était pourtant pas membre de son parti , comme premier ministre, environ un mois avant sa mort.
Ariel Henry a déclaré vouloir conduire Haïti aux élections et vers une nouvelle Constitution. Mais alors que son terme n’avait pas été définit, n’étant lié à aucune provision constitutionnelle, Henry a tenu à souligner Brian Nichols peut se trouver confronté à toutes sortes de soulèvements tant politique que social. Haiti non seulement connait une augmentation sensible dans le kidnapping par des gangs armés, mais est aussi frappée par une vague de pauvreté à cause de l’augmentation du coût de la vie et ceci en plein dans l’augmentation des cas de COVI-19 … tout ceci poussant les Haïtiens à vendre tout ce qu’ils ont pour prendre le large.
Au cours des récents jours, plusieurs économistes du pays n’ont pas manqué de pointer du doigt l’inflation , l’augmentation du prix de la nourriture et d’avertir la population qu’on se dirigeait droit vers une crise humanitaire.
Ils notent aussi que 4.6 millions d’Haïtiens n’arrivent pas à joindre les deux bouts et à manger correctement .
Le Canada a ouvert la rencontre vendredi dernier, 21 Janvier en annonçant une contribution de 50.4 millions de dollars canadien comme aide qui sera utilisée pour supporter les initiatives sécuritaires
Le Canada a aussi appelé le premier ministre par interim Ariel Henry à redoubler d’efforts pour atteindre un accord politique devant réunir les divers groupes sur le terrain .
Cette annonce se proposait de fixer la position du Canada sur ce qui ne devrait pas être uniquement une discussion de diplomates étrangers sur les problèmes d’Haïti mais sur comment la communauté internationale peut supporter Haïti , aider Haïti alors que les gangs continuent à étendre leurs griffes, que la faim fait s’enfoncer de plus en plus cette nation de la caraïbe qui va une fois de plus arriver à la date du 7 février 2022, sans avoir un président constitutionnellement élu, prêt à prendre les rennes du pouvoir .
Le Canada est profondément inquiet au sujet de la détérioration de la situation sécuritaire en Haïti l’impact de la violence sur les droits humains des Haïtiens a souligné Melanie Joly ministre des Affaires étrangères du Canada.
Les clash entre gangs armés rendent la situation humanitaire encore pire, rendant quasiment impossible la distribution d’aide aux populations les plus démunies.
Le Premier Ministre canadien Justin Trudeau a lui aussi fait mention de la situation sécuritaire du pays en donnant un résumé de l’assistance de son pays à Haïti pendant ces dernières années.
Et Trudeau a souligné que en plus d’aider le pays et ses besoins humanitaires, il faut adresser la situation sécuritaire.
Et il a ajouté que la communauté internationale doit travailler ensemble à la restauration de la stabilité du pays et à la protection des Haïtiens.
Nous partageons tous la même ambition pour Haïti. En unissant nos efforts, je suis confiante que nous pourrons atteindre ce but.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry assisté de son ministre des affaires étrangères Jean Victor Généus a participé à cette rencontre des ministres des affies étrangères
Ariel Henry a aussi évoqué la situation d‘insécurité qui demeure une priorité de son gouvernement.
La Primature a aussi fait l’énumération des besoins acuels en équipement et en training qu sont indispensables pour l force de police.
Il a aussi évoqué son offre au Haïtiens our la conclusion d’un dialogue politique en tendant la main vers les divers secteurs de la vie nationale pour une coordination qui amènerait à la fin de la crise.
La Primature a aussi mis l’accent sur la situation humanitaire et sur les efforts mis en train par le gouvernement pour l’organisation d’élections honnêtes, justes et transparentes aussi vite que possible.
Quoique les questions économiques ne figuraient pas dans l’agenda ‘
Une augmentation de a coordination entre les différents donneurs apporteraient un soulagement pour la remise sur pied de la péninsule du Sud du pays qui a été dévastée le 15 août dernier par un tremblement de terre d’une intensité de 7.2..
Nous pensons que c’est là un moment unique a souligné Sébastien Carrière, ambassadeur du Canada en Haïti, au cours d’une interview accordée avant la rencontre du 21 janvier dernier .
Nous devons faire tout notre possible pour empêcher à cette spirale d’augmenter a t-il souligné.
Notre but n’est pas de dire aux Haitiens ce qu’ils ont à faire, mais plutôt de les voir arriver d’eu même à un consensus , pour lui permettre d’arriver à un gouvernement élu et à un parlement fonctionnel.
Pour le présent quart d’heure, il y a plusieurs agréments politiques. Les deux plus importants sont :
L’Accord du 11 Septembre dont Ariel Henry et à la tête
Et
L’Accord de Montana qui le soutien de la société civile ainsi que celui de certains sénateurs.
L’accord de Montana prévoit aussi une transition de deux ans dirge par un Premier ministre et un siège presidential de 5 membres ( avec un membre représentant chaque secteur de l société).
Ariel Henry cependant n’est pas d’accord avec cette idée de college presidential n’a pas cessé de repeater que le prochain president de la république d’Haïti devra être issu d’élections et qu’il sera un président élu et non pas un président nommé.
Jusqu’à present et Ariel Henry et les supporters de l’Accord de Montana ne sont pas arrives à un consensus , chaque groupe rendant l’autre responsible de ce blocage.
Mais vendredi Ariel Henry a promis de redouble d’efforts pour arriver à atteindre un consensus.
Et Carrière, l’ambassadeur du Canada en Haïti a tenu à souligner qu’ils ne voulaient forcer personne
Ils donnent le temps à la réflexion. Nous voulons être patients. Nous voulons accompagner une solution haïtienne. Il y a un consensus, si ces groupes arrivent à trouver un chemin pour se mettre ensemble, nous serons heureux de les accompagner dnas la réalisation de cet accord.
E
Nous ne sommes pas maries à aucun calendrier électoral, nous voulons seulement que cela soit bien fait.
Cela faisait longtemps depuis que le Canada n’avait dirigé pareil forum. Mais la ministre canadienne des affaires étrangères Melanie Joly a voulu que le Canada s’engage davantage avec Haïti. Le Canada héberge actuellement 160.000 haïtiens a t-elle souligné. Ce sont des résidents canadiens qui vivent au Québec, pour la plupart.
La dernière rencontre internationale avait été dirigée par les Etats-Unis. C’était au mois de décembre. Elle avait mis l’accent pour l’obtention pour la force de police de davantage d’aide pour lui permettre de contrer la violence des gangs.
Et qui luttait contre le kidnapping.
Le mois prochain les Nations Unies vont réunir une conférence de donateurs qui mettra l’accent sur l‘aide après le tremblement de terre .
L’on sait que la violence des gangs rend pratiquement impossible à l’aide de passer la zone de Martissant pour atteindre les zones affectées.
Les Nations Unies par le truchement du secrétaire général Antonio Guttierez qui vient d’être réélu à la tête du Conseil des Nations Unies ont annoncé vendredi au meeting dirigé par le Canada une aide de 8 millions de dollars de son Central Emergency Response Fund qui a placé Haïti en tête de ses priorités pour l’année 2022.
Parmi les pays ayant participé à la rencontre du 21 janvier, citons:
Les Bahamas, la République Dominicaine, les Etats-Unis aussi bien que l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil, le Canada le Chili, la Colombie le Costa Rica l’Espagne, l’Equateur, la France, le Japon, le Panama, le United Kingdom, ( L’Angleterre), St Vincent et les Grenadines.
Y ont aussi participé des représentants d’organisations multilatérales incluant les Nations Unies, la Caricom, l’organisation internationale de la Francophonie et l’organisation des états américains.