( Un article de News Week écrit par Chantal Da Siva)
Ils sont des centaines de défenseurs de droits humains et de leaders de mouvement se battant pour plus de justice raciale à demander aux UA e stopper immédiatement les déportations d’Haïtiens en pleine pandémie de COVID-19.
Environ 300 défenseurs de Droits Humains y compris le co-fondateur du ouvement Black Live Matter Opal Tometi, le Révérend Jesse Jackson, l’auteur Ibram X Kendi et des activistes célèbres tels que Danny Glover, Rain Wilson, Susan Sarandon à signer cette lettre, envoyée à ICE : US Immigration and Custom Enforcement , l’agence de déportation opérant ces vols d’Ha itiens
« Les déportations exposent davantage la population à la COVID-19 à travers la région et met un nombre considérable de vies à risque, peut on lire dans la lettre qui a été envoyée aussi Vendredi au Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, au Chef du Department of Homeland Security Chad Wolf ainsi qu’à l’ambassadeur américain en Haïti, Mme Michele Sison
La lettre stipule aussi que l’incidence COVID-19 en Haïti est déjà incontrôlable et le vrai nombre de contamination est beaucoup plus élevé que ce qui est annoncé, créant une situation mettant le système de santé d’Haïti dans l’incapacité de répondre à ces nombreux cas.
De son côté Médecins Sans Frontières a déclaré que le système médical haïtien est sur le point d’éclater, alors que le pays lutte pour se relever du treblement de terre tellemet dévastateur de 2010, craignant d’une infection pourrait détrire totalement l’économie déjà tellement faible et exacerber encore davantage l’instabilité politique.
Jusqu’à Vendredi le nombre de cas répertorié était de 4.926 avec 84 mors d’après un organisme de traçage opéré par la Johns Hopdins University. i, le nombre de cas confirmés.
Evidemment ces chiffres sont de loin inférieurs au 2,191,200 cas confirmés au Etats-Unis où 118.435 personnes sont mortes après avoir contacté le virus.
Mais les activistes de Droits Humains ont précisé que le système de santé d’Haïti ainsi que l’économie du pays n’étaient vraiment pas en mesure de traiter une pandémie de cette importance.
Si les Etats-Unis devaient continuer à faciliter ainsi les déportations vers Haïti, l’imact de la pandémie pourrait effectivement perpétuer l cycle de igration vers les Etats-Unis où les Haïtiens en quête de travail, de sécurité, et de surie se verraient forcer de laisser Haïti.
Nous demandons respectueusement à vos bureaux de mettre un terme à ces déportations durant la pandémie de COVID 19, peut on lire dans la lettre. Ces déportations ne peuvent que contribuer à étendre encore davantage la pandémie dans le pays.
Spécifions que ce n’est pas la première fois que l’administration Trump a été invitée à mettre un terme à ces déportations .
Déjà en Mai le sénateur Ed Markey, démocrate du Massachusset qui siège au Senate Foreign Relations Comittee avait demandé que le gouvernement arrête ces déportations
Le Sénateur Markey avait cité dans cette lettre le cas de plusieurs cas d’individus qui avaient été testés positifs au COVID-19 à leur arrivée en Haïti. I n’avait pas manqué de mentionner qu’il suffisait qu’une seule personne soit positive et voyage dans l’avion pour contaminer tous ceux qui s’y trouvent . »
Dans une correspondance envoyée jeudi dernier à Newsweek un prte parole de ICE a spécifier que jusqu’à date l’agence avait opéré 6 vols vers Haïti, ceci depuis le 13 Mars dernier, qui est le jour où le Président Donald Trump avait déclaré un état d’urgence national concernant la pandémie aux Etats-Unis.
Le porte-parole n’a pas spécifié combien de personnes se trouvaient à bord de ces 6 avions mais a confirmé ue 99 passagers avaient été testés pour le coronavirus.
De ces 99 passagers, 2 avaiet été testés positifs
ICE avait il ajouté est pour le moment dans l’incapacité de tester tous les passagers avant la déportation, vu le manque de tets disponibles.
ICE a fait l’acquisition d’approimativement 2.000 test par mois du US Department of Health ad Human Services pour screener les personnes en détention. Mais ce n’est pas suffisant .
Nicole Phillips, directrice légale de l’organisation Haitian Bridge Alliance qui a aidé à coordonné la nouvelle lettre adressée à l’Admiistration TRUMP a précisé que depuis la mi-mars, les personnes ayan voyagé à bord de ces 6 avons étaient 30, pi 50 et au moins un avion contenait une centaine de passagers.
Elle a aussi précisé être au courant de au moins 8 cas de passagers ayant été testés Covid-positifs à leur arrivée en Haïti. Mais qu’il li était difficile de donner un nombre exact de ces personnes ayant testées positives .
Ce qui est sûr c’est que jusqu’à Vendredi dernier, environ 907 prisonniers en détentions aux Etats-Unis avaient été testés positives.
La lettre envoyée aux officiels du gouvernement vendri a eeté remise en solidarité avec les manifestations qui font partie du mouvement Black Lives Matter après l’assassinat de George Floyd, ont tenu à préciser le révérend Jesse Jackson ainsi que Opal Tometi, co fondateur de BLM.
Pour Tometi, déporter des Haïtiens des Etats-Unis, u pays aec le nombre le plus élevés de malades du coronavirus vers un pays qui se bat avec un système de santé tellement insuffisant a en soi quelque chose de HONTEUX.
CE N’EST RAIMENT PAS LE MOMENT DE D´EPORTER DES GENS, allez voir quand cela se fait vers un pays pauvre, en lutte avec un système de santé tellement faible.
D’après les conversations que l’organisation Haitian Bridge Alliance a pu avoir avec des gens ayant été déportés, ils sont effrayés du stigma , qui représente une sorte d’étiquette sur tous ceux qui sont déportés.
Ils cachent profondément qu’ils sont des déportés ceci pour se protéger eux et aussi leur famille .
Et Tometi et Jackson pensent que ces déportations font aussi partie du racisme anti-black. Ce qui explique que les Haïtiens sont traités avec tellement de dédain à travers les Etats-Unis et à travers l’hémisphère occidentale dans son ensemble.
Le Révérend Jesse Jackson a aussi tenu à préciser qu’il croit que le racisme a joué pendant longtemps un grand rôle dans la manière dont les Haïtiens ont été traités aux Etats-Unis.
Le révérend a aussi ajouté que les Etats-Unis ont refusé de reconnaître Haïti comme une nation, jusqu’en 1862, donc 58 ans après que le pays ait déclaré son indépendance après l’abolition de l’esclavage .
Il faut aussi rappeler que ls Etats-Unis ont occupé Haïti de 1915 à 1934 et que les Etats-Unis ont donné leur soutien à de nombreux dictateurs .
La politique américaine vis à vis d’Haïti a été une politique raciste, dès le début. L’administration Trump n’a fait qu’augmenter encore un peu plus ce sentiment raciste existant dès le début des relations entre les deux pays. C’est ce qui explique que le président ait pu qualifier Haïti de Shithole Country.
La façon dont le président d’un pays traite un autre pays ne peut qu’avoir un impact positif ou négatif des américains vis à vis de ce pays.
Le comportement raciste des Etats-Unis vis à vis d’Haïti na pas commencé avec le président Donald Trump, mais cela a certainement contribué à enfoncer encore le sentiment de racisme.
En conclusion, l’Agence américaine ICE a répondu à News week que les Etats-Unis apprécient la coopération entre le gouvernement haïtien et les Etats-Unis et qu’ils comptent continuer à se comporter selon ce que leur dit le gouvernement haïtien si ils sont capables de recevoir leurs citoyens, de façon à ne pas être en danger les gens du pays. La USAID pour le moment donne une assistance à l’Organisation Internationale de la migration pour aider le gouvernement à augmenter les centres de réception et pour aider aussi à la réintégration des personnes déportées.