La Chronique Au Quotidien
Mercredi, 22 Janvier 2020

Avez vous vu le dernier No de Haït en Marche?
Oui?
Non.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous en recommence la lecture
Et surtout à le conserver,
Car notre No 2 , 34ème année de l’hebdomadaire, est un Spécial
Et un spécial consacré pas à n’importe qui.
Mais à n Grand Journaliste,
À un reporter hors pair.
A un ami de toujours:
Je veux parler de Bernard Diederich qui nous a quitté le 14 Janvier 20020 et dont les funérailles ont eu lieu le Samedi 18 Janvier au Parc Du Souvenir.

Dans ce No vous trouverez l’Editorial de Marcus sur Bernie:
Mort du Journaliste Bernard Diederich
Les Adieux d’Haïti à Bernie.
UN éditorial racontant la vie de ce Mapou qui est tombé.
Oui Mapou, le qualificatif convient on ne peut plus au journaliste et
écrivain décédé le mardi 14 janvier 2020 en Haïti, le pays qui sera
sa seconde patrie et peut-être aujourd’hui sa première puisqu’il a choisi volontairement d’y terminer sa vie (à 94 ans) et d’être enterré
(il a insisté, nous dit son épouse Dr. Ginette Diederich née Dreyfus)
en terre haïtienne.
Mapou, l’arbre symbolique de l’Haïtien natif-natal, c’est- à-dire aussi bien par l’amour du pays que pour l’attachement par toutes les fibres de son être
(‘bon tan kou move tan’), par le genre de vie (le ‘haitian way of life’
ou ‘donbwèy nan pwa sa bon’) tout comme par l’amour de la belle
culture bien de chez nous : nos peintres et sculpteurs depuis les Primitifs
de la naissance du Centre d’art haïtien dans les années 1940 - à ‘L’Héritage d’Ismaël : l’Ecole d’art de l’Artibonite ’, l’une des dernières passions de l’auteur et comme la plupart de ses livres sur Haïti traduit dans plusieurs langues (français, créole, anglais, espagnol et certains peut-être aussi en ‘néo-zélandais’, ou même en Maori, population autochtone de son pays natal, la Nouvelle Zélande,
que Haïti devait lui rappeler peut-être par certains côtés).
Bernard Diederich, profession journaliste !
Mais au sens plein du mot. Comme il se devait à l’origine.
C’est-à-dire ne pas se laisser conter mais, comme disait l’autre, être
toujours là où l’action se passe.
ET PUIS AUSSI DANS CE NO 2 DE NOTRE HEBDOMADAIE:
“ Il était une fois Bernard Diederich”
Bernie c’est Peter Pan.
Il arrive et comme par magie tout revêt de nouvelles couleurs.
En sa compagnie, on est transporté dans un monde où tout semble devenir possible.
Et avec les moyens du bord. Rien dans les mains, rien dans les poches. La magie n’a pas de bagage. Ni de patrie. Que ce soit dans les paysages fabuleux de son pays natal, la Nouvelle Zélande, qui sert de décor à la série ‘Le
Seigneur des Anneaux’ ...
Ou dans l’Haïti des temples vodou Nan Souvenance ou Soukri ...
Ou dans l’Héritage d’Ismael : l’Ecole d’Art de l’Artibonite .
Où il ne se contente pas d’aimer comme le simple consommateur à l’occidental mais auquel il participe en faisant la promotion des talents et créateurs.
Sa magie, oui magie, personne n’y échappe et surtout quand on a besoin soi-même d’échapper à quelque malheur.
Bernie ne console pas, il invite, comme dit le poète ... au voyage. Sans armes ni bagages mais le cœur léger, le cœur libre.
Suivez le guide. C’est Peter Pan. On apprend que
le malheur n’est que l’un des multiples épisodes de la vie et qu’on peut le transformer, comme on dit dans le sport : transformer l’essai, ou comme dit le créole : ‘premye so pa so’.
L’épreuve est un test pour réussir mieux encore que
ce qui vous était destiné. Transformer le
malheur en destin, c’est la leçon de Bernard Diederich.

 

MAIS POURSUIVONS NOTRE LECTURE DE CE NUMERO 2 DE HAITI EN MARCHE, NO 34 DU MECREDI 22 JANVIER:
Bernard Diederich le Tusitala raconte Haiti,
C’est l’un des films d’Arnold Antonin , un film présenté au public à la FOKAL devant une sale comble.
Le Tusitala, en dialecte Maorie ( Nuelle Zélande) pays d’origine du journaliste-historien Bernard Diederich signifie LE GRAND CONTEUR.
C’est en effet cela “ Bernie” qu a eecrit 24 ivres de Somoza du Nicarague , Trujillo de la République Dominicaine, le president general Paul E. Magloire et les tontons Macoutes Le prix du Sang, l’Heritier.etc…
Mais c’est l’éoque de Duvalier qui a en Haïti le lus marquee le journaliste: J’ai toujours su que Duvalier eti t une sorte de Dr Jekil and Mr Hide confie Diederich. Il et aussi le seul journaliste à avoir realize une série d’interviews o¡u Baby Doc s’est confié ur son enfance dans ce palais hanté par les fantomes des centaines de victimes du régime.
C’est ça Bernard Diederich le Tusitala raconte Haïti vu par Elsie. …Et nous continuons notre coup d’oeil sur ce No 2 Volume 34 de Haïti en Marche avec Bèna Diederich Au Revwa de Bernier Pierre.
Ou kouvri anpil zòn lagè ann amerik Latin epi nan Karayib la. Ou fè nou konnen zak maspinay dènye gwo diktatè yo tankou Somoza, Batista, Twouyilyo, Divalye, eksetera. Nan annexe 3 L’Hériter (Jean-Claude Duvalier : 1971-1986), paj 392 rive 455
ou pibliye lis detaye 780 viktim diktati a pou nou pa janm bliye non yo,
pwofesyon yo, sikonstans yo, dat yo e menm nimewo selil kote kèk ladan yo
mouri. Gen lòt ki senpman disparèt. Pou moun ki pa okouran, depi 2014
Jounal Le Nouvelliste ayisyen te prezante ou nan premye paj kòm youn nan
jounalis ki pi ansyen yo. Ou ekri ata sou prezidan ki te la anvan Divalye
tankou Estime ak Pòl Ejèn Maglwa ( Bon Papa paregzan).
Ou kite yon ti liv ki rele Fort Dimanche ak anpil foto. Ou fèk sot pibliye
yon ti liv byen dokimante an franse sou powèt ayisyen yo
Un petit gout de goyave. Tit la sèlman fè nou anvi al pran odè gouyav lakay.
…..
Et c’est signé Bernier Pierre.
Pour Yves Paul Léandre, La mort du journaliste Bernard Diederich est une
grande perte pour le pays, un trésor immense qui s’envole vers l’au-delà. S
incères sympathies à sa femme, Dr Ginette Dreyfus Diederich, ses amis :
Arnold Antonin qui a réalisé un court métrage de 26 minutes sur le journaliste
dont le titre est « le Tusitala Bernard Diederich raconte sa vie »,
l’ancien Ministre de la Culture Marcus Garcia, Konpè filo, Lilianne Pierre Paul,
Elsie Ethéart, Evans Paul, Gary Victor, Kettly Mars, Frantz Duval,
Pierre Raymond Dumas, Clarens Renois et toute la corporation.
L’ex-ambassadeur des ET
ETATS-UNIS D’AMERIQUE EN HAITI, PETER MULREANE veut lui aussi ajouter sa voix a ce concert celebrand le journaliste dcd, en écrivant cette petite note à
Marcus:
Merci d’avoir pensé à moi pour partager la triste nouvelle du départ de Bernard
Diederich. Triste de perdre un individu si plein de vie, d’expérience, de
principes et de sagesse. Triste de voir la fin d’une génération de grands
reporters dont il était un des derniers.
La nouvelle m’a fait sortir à nouveau plusieurs de ses livres.
J’y redécouvre sa ténacité de journaliste dans Le Prix du Sang –
une chronique importante pour s’assurer qu’Haïti n’oublie pas ce chapitre
de son histoire. Feuilletant The Pamir je retrouve l’aventurier qu’était
ernard – surtout avec une dédicace qui me décrit cette vie de marin, « Pou
mwen se pi gran esperyans vim. »
Donc la nouvelle est triste, mais elle est
aussi une occasion de célébrer une vie pleinement vécue.
Avec Corinne, nous avons été honorés de connaitre un si grand homme,
de l’avoir reçu à notre table et d’avoir été émerveillés par ses histoires
(et sa mémoire sans failles !). Bernard Diederich a enrichi notre vie et
restera toujours gravé dans nos mémoires.
En pensant fort à tous ses proches, Amitiés,
Peter Mulreane
ET POUR TERMINER CET HOMMAGE AU JOURNALISTE, un poème de INDRAN portant la date du 14 Janvier 2020, justement la date du décès de Bernard Diederich.

 

Vraiment procurez vous ce numéro de l’hebdomadaire et surtout, conservez le !