Frontière Haïti-RD – Environ 400 caméras de sécurité déployées : le ministère dominicain de la Défense fait appel au TED pour l’interconnexion de ces caméras à partir de fibres optiques.

Le ministère dominicain de la Défense utilisera les fibres optiques des réseaux dominicains de Transmission Electrique pour l’interconnexion des caméras de sécurité, dont plus de 400 sont déployées dans la zone frontalière afin, selon le général Sem de « permettre un contrôle constant et de combattre (…) dans un sens général, les mauvaises pratiques et la corruption qui endommagent tant le pays »

Jour de Noël, 25 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– Cette annonce a été faite après la signature d’un accord passé entre les deux institutions dans lequel elles ont indiqué que le contrat va durer deux ans, et il pourra être renouvelé avec notification préalable entre les parties.
Selon le ministre de la Défense, le lieutenant-général Rubén Darío Paulino, « cet accord est d’une importance vitale pour le développement de cette institution dans le domaine de la technologie et de la surveillance à la frontière« .
Surveillance numérique
« L’utilisation de la technologie à la frontière permettra un contrôle constant et donc non seulement le trafic illicite sera combattu dans un sens général, mais aussi les mauvaises pratiques et la corruption qui endommagent tant le pays« , a rappelé Paulino Sem.
De son côté, Julián Santana, administrateur général de l’ETED, a déclaré que l’objectif est d’établir un cadre de coopération et d’interaction institutionnelle, ainsi que de réaliser les objectifs pour lesquels l’accord a été conclu.
Par le biais de l’Unité commerciale des Télécommunications par Fibre Optique (UNTFO), Eted fournira des services de télécommunications par fibre optique, pour assurer la connectivité via son système et promouvoir la coopération du secteur énergétique de l’État.
Et si Digicel et Natcom refusent de casquer les 300 millions USD pour la licence 4G ?

Le Président Jovenel Moïse, dans une conjoncture politique marquée par une vive contestation de différents secteurs de la vie nationale, a fixé le coût de la licence 4G en Haïti à 300 millions USD environ. C’est ce que rapporte le quotidien centenaire Le Nouvelliste dans son édition du 12 décembre 2019. S’agit-il d’une stratégie de négociation ? Ou d’une manœuvre de diversion ? A la vérité il peut s’agir des deux à la fois.
On connaît la position des opérateurs Télécom en Haïti le sujet. Un d’entre eux s’était publiquement exprimé très clairement sur la question . En effet , interrogé sur la nécessité d’avoir une bonne connexion iternet pour faciliter l’innovation, le CEO de la Digicel, Maarten Boute, avait informé que la Digicel a besoin d’unr licence 4GLTE abordable » Pas à des prix qui ne sont pas realistes pour Haïti » .
Que se passera t-il donc si les opérateurs Télécoms refusent de payer les 300 millions USD pour la licence 4G en Haïti , fixés par le Président Jovenel Moïse?

Haïti/Sécurité : Le patron de Mo-Easy Communication, objet de menaces de mort.

Michel Odrigue, Président
Directeur Général de “MO-EASY COMMUNICATION”, dénonce des menaces de mort dont il fait l’objet.

Dans une interview accordée à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), ce mercredi 25 décembre 2019, Michel Odrigue précise que ces menaces surviennent après qu’il eut refusé de donner suite à une demande d’un « officiel » dont il s’est gardé de citer nommément, ni son rôle dans l’administration.
Ce dernier, a-t-il laissé entendre, cherchait à l’impliquer dans une opération de blanchiment d’argent en utilisant le nom de son entreprise.
« Il m’a demandé d’émettre un chèque pour un montant d’un million de gourdes au nom d’une institution dont il est le propriétaire. En contrepartie, il me donnera 250 mille gourdes pour faciliter la transaction », affirme Michel Odrigue qui dit avoir refusé de participer à une telle opération.
Depuis lors, Michel Odrigue affirme que MO-Easy Communication fait objet de persécutions et d’harcèlements notamment de la part du fisc.
Michel Odrigue évoque également une autre personnalité qui lui aurait demandé de blanchir un million de dollars américains à travers une compagnie téléphonique du pays dans laquelle elle détient des actions.
Il s’agissait de billets de 1, 5 et 10 dollars US précise l’homme d’affaires, qui affirme avoir reçu une offre de 300 mille dollars pour faciliter la transaction qu’il dit avoir, à nouveau, refusée.
Après avoir rejeté cette deuxième proposition, la personne qui m’avait approché a menacé de s’en prendre à mes enfants.
« Quand l’un de tes enfants se fait enlever, tu n’aurais aucun problème à négocier », m’a-t-on dit, rapporte Michel Odrigue qui affirme que peu de temps après, des ravisseurs ont effectivement tenté d’enlever l’un des ses enfants pendant qu’il le conduisait à l’école.
C’est cela, témoigne-t-il, qui l’a insité à aller voir les agents de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Michel Odrigue affirme avoir été contraint d’envoyer ses enfants à l’étranger pour les protéger.
Entre 2018 et 2019, MO-EASY a subi pas moins de huit attaques, dit son PDG.
En novembre 2018, l’un de mes employés a été attaqué à la rue Capois, au Centre-Ville de Port-au-Prince. Le 14 décembre de la même année, ma voiture a eté criblée de 19 balles à Nazon. Le même jour, le bureau central de l’entreprise a été vandalisé et pillé. Le 13 février 2019 un employé a été attaqué. Il a été atteint de plusieurs projectiles.
En juillet de cette année, une autre attaque a été orchestrée contre le bureau central de l’entreprise sise à Gérald Bataille. Une forte somme d’argent a été emportée.
En octobre dernier, un autre employé de l’entreprise a été tué lors d’une attaque perpétrée contre une voiture appartenant à l’entreprise.
Les funérailles de cet employé n’ont toujours pas été organisées. Ses proches réclament 5 millions de gourdes de dommage et réparation, dit l’homme d’affaires qui affirme avoir deja versé à la famille 120 mille gourdes comme frais d’hôpitaux, 250 mille gourdes pour les obsèques et 100 mille gourdes à un cabinet d’avocats.
Michel Odrigue rappelle également que le 9 décembre dernier, sa femme et son frère ont été enlevés et séquestrés à Village de Dieu. Il a dû payer une forte somme d’argent en échange de leur libération, 48 heures plus tard.
Le PDG MO-EASY COMMUNICATION affirme qu’il n’a aucune intention de quitter le pays. Celui qui affirme que son entreprise emploie 218 personnes, promet de contInuer à travailler et à créer des emplois au bénéfice des jeunes haïtiens.
Vant Bèf Info (VBI)

Haïti / Sécurité Arrestation d’Arby Larco: des armes et environ un million de cartouches saisies à son domicile

Des agents d’unités spécialisées de la police nationale d’Haïti (PNH) ont procédé à l’arrestation mardi soir de Arby Frantz Larco. Des armes de différents calibres et environ 1 million de cartouches ont été saisies à son domicile.

Pétion-Ville, le 25 décembre 2019.- Des agents de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) et de la Brigade de Lutte Contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS), deux unités spécialisées placées sous la tutelle de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), ont arrêté mardi soir le nommé Arby Frantz Larco, épinglé pour trafic et détention illégale d’armes à feu.
L’opération, supervisée par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant, a été menée au domicile du concerné à Puits Blain 9, dans la commune de Pétion-Ville aux environs de 8 heures du soir.
Les forces de l’ordre ont trouvé dans la maison et dans un containeur qui se trouvait dans la cours de la propriété, un arsenal impressionnant.
Ce dernier comprend des armes automatiques et des fusils de différents calibres dont des 9 millimètres, glock 30 et 40, 5.56 , 762 M-14 et des fusils 12.
Il y avait également des gilets par balles, des grenades, des étuis, des casques pour motards, une énorme quantité de chargeurs et environ un million de cartouches pour des armes de différents calibres.
Pas moins de 10 mille dollars américains et des liasses de 500 gourdes ont été retrouvés dans son coffre-fort.
Arby Frantz Larco a été conduit à la DCPJ pour la suite de son interrogatoire.
Dans ses premières déclarations, il s’est présenté comme quelqu’un qui exerce le métier d’enseigner les autres à manœuvrer les armes à feu.
Son épouse, qui est une avocate travaillant pour une institution bancaire, a affirmé aux forces de l’ordre qu’elle savait qu’Arby enseignait aux autres le maniement des armes mais elle affirme qu’elle ignorait qu’il disposait d’un tel arsenal.
C’est egalement le même témoignage qu’a fourni sa belle-mère, une ancienne directrice de la bibliothèque nationale. Je n’ai jamais mis les pieds là où les armes et les munitions ont été retrouvées, a-t-elle dit.
Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de Vant Bef Info (VBI), le commissaire du gouvernement de Port-a-Prince, Me Jacques Lafontant a affirmé que la justice était à ses trousses depuis plusieurs mois.
Avec la commission nationale de désarmement et de réinsertion (CNDDR), on savait quel genre d’activité pratiquait Larco et on avait à cœur de l’épingler, a affirmé le chef du Parquet.
Vant Bef Info (VBI)

Haiti24 donne des precisions sur l‘interrogatoire de Arby LARCO:

Arby Frantz Larco, arrêté, ce mardi 24 décembre 2019, par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) et de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), répond aux questions des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour détention illégale d’armes à feu et de munitions.
Les agents de l’ordre ont trouvé à la résidence privée d’Arby Frantz Larco un containeur dans lequel ils ont découvert des armes à feu de différents calibres dont des 9 millimètres, glock 30 , 40, 5.56 , 762 M-14 , des fusils de calibre 12.
Ils ont saisi des matériels dont des gilets pare-balles, des grenades à fragmentation, des étuis, des casques à moto, des chargeurs et des munitions ainsi qu’une somme d’argent évaluée à 10 mille dollars américains. Des liasses de billets ont été saisies, selon une source policière.

 

Haïti-Politique : Jovenel Moïse durcit le ton en pleine trêve hivernale
Les propos prononcés au palais national dimanche par le Président Jovenel Moïse montrent une nouvelle détermination du chef de l'Etat de reprendre la main après plusieurs mois de dysfonctionnement du pays. Les diplomates américains qui ont visité le pays l'avaient clairement fait comprendre au Président Haïtien : Le Pays doit être dirigé !

Pas question de lâcher celui qui a cloué son ami de Caracas Nicolas Maduro au profit de Washington, cependant, le Président doit faire preuve de fermeté et de leadership auraient fait comprendre les émissaires de Donald Trump au locataire du Palais national en difficulté de trouver la formule pour mettre en place un gouvernement légitime. La dernière visite du numéro 3 du département d'Etat américain David Hale à Port au Prince a, on ne peut plus, mis du vent dans les voiles de Jovenel Moïse qui a tout de suite pris de l'envol.

Jovenel Moïse semble avoir la totale garantie de Washington pour marcher sur tous ceux qui s'opposent à lui. Mais, le chef de l'Etat ne réalise pas qu'il est en pleine période de trêve hivernale et qu'il devait tout simplement s'atteler à trouver une solution réelle à la crise au lieu du saupoudrage qu'il propose, car les jours de l'année 2020 ne s'annonceront pas meilleurs avec les chiffres économiques catastrophiques. Jovenel Moïse durcit le ton au moment où il devait prendre le chemin inverse puisque les revendications de la population restent les mêmes et ne changeront pas du jour au lendemain.

ET PUIS POUR FINIR : LE Nouvelliste ANNONCE LA REOUVERTURE DE BANJ

Trois mois après le pillage, BANJ rouvre ses portes
BANJ is back ! Vandalisée, pillée et incendiée, lors des violentes manifestations du 27 septembre et octobre 2019, la société BANJ a organisé dans la soirée du vendredi 20 décembre une cérémonie pour accueillir à nouveau ses clients dans ses locaux à Delmas 66.
Publié le 2019-12-23 | Le Nouvelliste
Marc Alain Boucicault, en sa qualité de fondateur de BANJ, a, dans ses propos de circonstance, présenté l’entreprise comme une référence dans l’écosystème entrepreneurial haïtien. Ce nouvel espace est destiné à fournir des infrastructures et des outils nécessaires à toute start-up désireuse d’accoite sa visibilité et de framchir une étape supérieure dans leur expérience entrepreneuriale.
Après l’élan de solidarité entreprise par Christine Souffrant au niveau international à travers un Gofundme pour soutenir BANJ après le drame, 420 personnes ont contribué. Ce qui a permis de récolter près de 33 000 dollars américains. Quelque 15 500 dollars du montant ont été redistribués aux responsables des autres entreprises attenantes à BANJ qui ont été pillées et/ou incendiées.
«BANJ est de retour, grâce à vous, on est fort, résilient et motivé. J'invite déjà le public à faire ses réservations et à organiser des activités non seulement pour revenir aux habitudes mais surtout pour supporter la jeune entreprise qui maintenant est un exemple concret de la capacité des jeunes à se relever après un choc et se fixer des objectifs, a indiqué Marc Alain Boucicault soulignant que son équipe est déjà prête et fière de recevoir ses clients». Animé par la volonté d'aller toujours de l'avant, le géniteur de Banj a annoncé trois projets percutant : BanjDev pour créer des emplois directs pour les développeurs en Haïti; une formation pour 1000 personnes en design thinking, pour inviter sa communauté à réfléchir innovation et action et ses partenaires du corporate innovation à créer de nouvelles opportunités d'affaires combinant la force des entreprises établies avec celle des startups et/ou sa communauté.
Invitée à prendre la parole au nom du Groupe SOGEBANK partenaire privilégié de BANJ, Mme Johane Nicolas a fait savoir que cette réouverture de BANJ après avoir subi les attaques de septembre dernier inspire confiance, constance, détermination et espoir.

ET PUIS DE SON COTE, LOOP HAITI ECRIT:
L’effet surprise de cette réouverture c’est le lancement d’un nouveau produit qui permettra d’héberger et de lancer des sites Internet. « Les passionnés de la technologie auront pour leur compte », prévient le jeune entrepreneur et ancien Fulbrighter.
Voulant capitaliser sur les développeurs, l’économiste et "change maker" qui a déjà reçu plusieurs prix internationaux liés à la technologie et le leadership, invite les jeunes à utiliser les réseaux sociaux de manière plus intelligente et avec efficacité. « Avec de l’espoir, la technologie peut changer Haïti », dit-il.